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CLAUDE MOULIN

87.
CLAUDE MOULIN





Je l'imaginai, , je la rêvai, je la dessinai, je la peignai, je l'encadrai.
J'ai entendu sa voix , j'ai lu ses écrits, j'ai tout aimé, j'ai adoré.
Je l'ai prié, j'ai insisté, je l'ai convaincu, elle est venue, elle était là.
Elle est devenue réalité, sa présence un cadeau, son sourire un délice.
Sa voix un apaisement, son visage une lumière, son regard l'horizon.
Ses écrits une parure de diamants, sa lecture la noblesse du cristal.
ses commentaires une référence, son analyse un modèle de maturité.
la garder, la supplier, la retenir, un besoin, un plaisir, une source vitale.
Elle est parti, le vide, le manque, difficile, impossible, la souffrance.
Que faire, oser, avouer, se livrer, espérer, se ridiculiser peut être.
Ou alors, vivre de désirs, de pensées, d"émotions, de respect.
Difficile d'enfermer des sentiments, les maitriser, les délivrer ?...
Sobriété des mots, retenues, rêver du sublime, espérer un signe.
Elle est lumiére, elle est magicienne, elle est femme inoubliable.

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CLAUDE MOULIN




C’est allongé au coin d’un bois, que notre malicieux goupil le museau plongé entre ces pattes avant, fait le point sur sa vie.
Qu’il était bon le temps ou les poulaillers étaient ouverts aux quatres vents.
Que le chien de chasse restait impassible et nous accordait le droit de visiter la ferme.
Que le chasseur n’était équipé que d’un mauvais fusil et de pétards mouillés.
Que nos terriers étaient des refuges respectés et restaient inviolés.
Que les manteaux ou tout autres attributs n’étaient fait que de peaux de ruminants et autres cervidés.
Aujourd’hui notre avenir n’est plus qu’incertain c’est le modernisme comme le dit si bien l’homme du vingt et unième siècle!.
Le chien à été remplacé par ses meutes ratissant tout , sanguinaires à souhaits.
Les poulaillers sont des forteresses modernes et inviolables.
Le chasseur motorisé , associé à une vingtaine de sbires est devenu le roi de l’embuscade.
leurs vieux fusils sont remplacés par des armes automatiques.
La préférence de ces dames de luxe ,le top le port d’une fourrure à notre éffigie.
Nos refuges sont inondés de gaz et détruits à la pelleteuse.
Que nous reste t il le désespoir ou peut être l’ouverture d’un monde tolérant.
Pauvre nature!
Claude Moulin
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CLAUDE MOULIN

Etonnante découverte, subtile rencontre.
pour t'écrire, je te tutoierai, pour te parler,
ce sera plus facile. Je ne crois pas avoir jamais
rencontré femme de cette grandeur, bien sûr
tes talons te réhaussent, mais je parle de l'âme,
de tes connaissances, de tes valeurs, de toi.
J'aime à te lire, t'écouter chanter, t'écouter parler.
J'aime ce que tu es, ce que tu représentes.
Alors, je suis surement trop lourd.
J'y peux rien, je suis fan, tu as tellement de
cordes à ton arc. Le problème c'est que vous les
femmes d'exception, dès que l'on vous parle sincèrement,
vous croyez que l'on veut vous baiser...
Hé bien, ll existe encore des mecs qui ont du respect.
Même plus, de l'adoration, du plaisir à partager.
Petite parenthèse, nue étendue devant moi, je te
laisserai pas comme ça...rire...
Je te couvrirai d'un manteau...Galant en plus!
J'espère que tu souriras à mes mots.
Tu es dans mes pensées.
Claude.
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CLAUDE MOULIN




Animation d'une douce nuit, le rêve joue de nos pensées, fleurte bien souvent avec le réveil, coquin, réaliste ou imaginaire.
Inspiration d'un moment, d'un voeux, d'une envie, d'un profond désir.
Il est en harmonie avec le bonheur, il est joie, il est un regard positif.
Rêver, c'est voyager dans l'impensable, l'improbable, le coeur de la pensée inviolable.
L'univers de cette chambre, décorée de couleurs, de tableaux, agit et donne sens aux rêves , agit habilement sur la pensée.
Souvent ballade romantique, explosion de saveurs, il est le voyageur du sommeil, le délicieux acrobate des astres lumineux.
Le jour, il se traduit par cet état, souvent repproché, souvent secoué, être dans la lune; se libérer du moment, de cet instant.
Une réelle nécéssité, pour regénérer, pour de nouveau s'éveiller dans un climat serein, posé.
Donnons aus rêves, la place de choix, un instant privilégié, une offrande aux plaisirs, l'abandon aux délices de la nuit.
Rêvons du meilleur, de l'escalade des sentiments, de cet amour espéré, de cet état de désir.
UNE NUIT DE REVES: RESSOURCE INESTIMABLE, INCONTROLABLE
Recharge vitale , souvenirs , offrande au jour qui se lève...
Claude Moulin.

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CLAUDE MOULIN
j'aimerai lui dire , oser, peur de blesser
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CLAUDE MOULIN




Une semaine du jour, presque normale, plus de bruits, plus de monde.
les patients, sont plus actifs, leur entourage, leurs visiteurs plus exigeants.
Beaucoup d'interrogations, des réflexions déplacées, des reproches.
Rares sont les compliments, même les bonjours n'existent plus.
La visite des patients avec le grand manitou, au pas de course, réponses 
à toutes questions, dans l'urgence, il est pressé.Ses ordres, à peine audibles, 
vite les noter, il ne répète pas, il ne tolère pas, il a le visage des mauvais jours.
Il va être en retard à son tournoi de golf, il fulmine.Les bruits incessants, les chariots,
les casseroles,les portes qui claquent, les vieux qui râlent, la collègue qui se plaint en
permanence, celle qui est mal baisée, celle qui découvre la cafetière vide.
Rester calme, patiente, parce qu'il y a le gentil , il offre toujours des sucreries, parfois des
fleurs, il ose même pas appeler, il ne veut pas déranger, il sourit en permanence.
Il y a aussi le coquin, ses blagues lourdes, sa drague à deux balles, le pot de colle.
L'autre semaine de la nuit, moins de monde, plus de place, plus de râles isolés.,
plus de stress, plus de doutes, plus de responsabilités, plus de café.
Cette lumière rouge qui clignote, cette sonnette qui nous fait sursauter, son timbre 
que l'on entends même lorsque le travail est terminé.
Garder le sourire, accepter, parce que je suis la femme en blanc, celle qui a la foix,
le savoir, l'amour de son métier, la passion, la richesse du coeur.
Nous, vous devons beaucoup, dans le respect, la politesse, la souffrance aussi!
Nul n'a le droit de salir cette blancheur, cette femme en blanc.
Bravo! mille merci, mille bisous de soutien.
Claude Moulin.

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CLAUDE MOULIN

Un jour une rencontre, plutot un dial, un long échange.
Il me pèse sur le coeur, il hante mes pensées, que faire?
Mes mots, différents des autres, l'ont attiré , surprise.
Elle n'avait jamais connu que la violence et la vulgarité.
Les paroles de ces hommes qui ne sont pas des hommes.
Je dois livrer cet échange , je ne peux le garder pour moi.
Je vais la prénommer Cendrillon, simplement pour la protéger.
Cendrillon à trente huit ans, travaille dans un milieu hospitalier.
Ce matin là, j'ai gagné sa confiance, ses aveux, ses douleurs.
Ai-je droit de l'écrire, de livrer son secret, sa honte, son calvaire.
Je lui supplie d'accépter mon aide, la sortir de cet enfer, la libérer.
Elle n'en veut pas, elle a honte, elle a peur, elle pleure...
Pourtant elle se livre, encore et encore, elle pleure des larmes de sang.
Je lui supplie, aller la chercher, la protéger, l'enlever, la cacher.
Rien y fait, seule réponse, elle n'a pas le droit, elle ne doit pas.
Les heures défilent, je plonge dans l'horreur, le pire, l'insoutenable.
J'use de tous mes mots, je lui donne toutes mes coordonnées.
Je ne sais plus, je veux la sauver, je veux son bonheur, sa liberté.
J'argumente, j'y crois, elle se sent bien, elle se rassure, elle sourit.
c'est sans compter sur cet aigle noir, qui de ses ailes déployées,
anéantit mon travvail, mon aide , mon sauvetage, ou l'a t il emporté?
Que me reste t il, un prénom, attendre son retour, son cri, son désespoir.
Pourtant elle l'appelle Papa............
Claude Moulin

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CLAUDE MOULIN



Elle est aide soignante, infirmière, mais avant tout , une femme.

Sa tenue a évolué, peut être trop sexy avant, maintenant trop sobre.

Dommage pour nous les hommes, c'était une forme de thérapie!

Le fantasme de l'infirmière, sur celle qui nous dorlote, celle qui est si près!

Elle est notre confidente, celle à qui nous livrons notre intimité.

Son sourire est un rayon de soleil, un remède contre la douleur.

Sa patiente un atout, une force, un bouclier face aux éternels insatisfaits.

Son travail, son investissement personnel, pour nous, pour notre santé.

Notre moral, c'est elle qui en prends la mesure, qui le relève, qui le gère.

Elle est celle qui est au bout de la sonnette, celle qui pallie à toutes urgences.

Elle semble agacée, alors c'est à nous d'en prendre charge, la réconforter.

Lui redonner un peu de sa générosité, être aussi son épaule, son confident.

Critiquée, encensée, en tous cas femme! une grande femme, un symbole.

Notre santé, elle en est gardienne, elle en est l'élément majeur, notre atout!

Respectons ces femmes du jour, de la nuit, des jours fériés, du toujours!

Merci à vous, merci pour nous, restez celles qui nous lient à la vie.

Hommage à la volonté, à l'élégance... dans cet univers de souffrance.

Claude Moulin,
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CLAUDE MOULIN
ma vision de la femme.
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CLAUDE MOULIN

Le sentiment de se sentir aimé, le sentiment de revivre.
Espérer, attendre, écouter, bouger, se retrouver.
Le coeur qui bat, l'estomac qui se serre, la voix qui tremble.
Les délicates attentions, les cadeaux, les surprises.
Les rendez vous, les premiers baisers, l'étreinte.
Les désirs communs, l'irresistible envie, le toucher.
Les baisers fougueux, les langues qui se mèlent.
Le parcour, la découverte, l'éfeuillage, les sensations.
Des lèvres , une langue experte, descente délicate.
L'éveil des sens, les frissons du désir, le souffle qui s'accélère.
L'exploration, l'initiation, faire découvrir les secrets cachés de
ce corps, l'apprivoiser, lui donner vie, délicatesse, douceur.
Le professeur des délices, devoir de donner, de combler.
Les saveurs, la réalité , l'éveil, un nouvel horizon, la subtilité.
La fusion insoupçonnée , des plaisirs innimaginés, le sublime.
L'éternel désir, le corps qui délivre de nouveaux sens.
L'envie de plus, encore, encore et encore!

Claude Moulin.



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CLAUDE MOULIN



Agnés, femme de trente huit ans sans enfant est mariée à Antoine quarante cinq ans .
Elle tient cette petite librairie dans un quartier plutôt paisible ou simplement oublié par la clientèle...Ce ne sont que quelques érudis ou collectionneurs de vieux bouquins qui représentent ses principales ventes. Lui vétérinaire ayant son cabinet dans un quartier chic dispose en plus ce contrat le liant au Zoo local.
La réussite du couple tient surtout par la rentabilité du cabinet vétérinaire. La librairie ne sert qu'à occuper madame.
Antoine fréquente ce monde un peu bourgeois et c'est entre gentleman qu'ils se retrouvent dans ce club privoùoùé se mèlent whisky et poker jusqu'à pas d'heure...Agpour l'image de l'épouse modèle assiste à ces soirées et rejoint cette table dédiée aux racontars et basses conversations.Agnés veille jusqu'à minuit et part toute seule laissant son homme imprégné de tabac et d'alcool.
Rien ne laisse à penser qu'Agnés ne rentre pas directement chez elle.La voiture pourtant s'enfile dans cette avenue menant directement à leur appartement luxieux mais ne s'arrête pas.
Il faut attendre cinq minutes pour que la Jaguar sorte de la ville et se dirige dans cette campagne on ne plus noire.Au bout de cinq kilomètres la voiture se gare à droite devant de grandes grilles.
Un gardien assisté d'un chien filtre les entrées.Apparament Agnés à ses habitudes tellement le controle est rapide...la belle s'enfonce dans le parc et se dirige vers ce manoir aux allures plus que mystérieuses....Elle se gare et se dirige à grands pas vers cette lumière de couleur rouge ou bordeaux peut-être...La porte s'ouvre après la composition du code secret et se referme tès vite sur son passage.
Là un vestiaire surdimensionné ou deux magnifiques hôtesses prennent en main notre libraire..Elle s'abandonne et se retrouve nue se laissant préparer telle la reine de Saba .C'est une transformation incroyable ,la femme ordinaire et réservée s'est transformée en une femme irrisistiblement belle et sexy....Une autre hotesse fait son apparition par cette grande porte ouvrant sur une salle immense ou baigne une ambiance envoutante.Note Agnés se laisse conduire comme si elle serésignait à aller sur la table des sacrifices...
Ce sont des mâles tous masqués et costumés qui dessinent un cercle
ressemblant à des majistrats devant éxécuter une sentence..
la belle est conduite dans cet antre baignant dans cet atmosphère un peu lourde et inquiétante.
l'hotesse la dirige vers cet hotel de marbre ,lui enléve la cape dévoilant des dentelles transparentes ...son corps est parfait et lorsqu'elle s'allonge un espèce de signal libère plusieurs amants tous plus éxités les uns que les autres.L'atmosphère est hérotico sensuel la libraire n'est plus qu'un objet de désir ,une proie.Quelle frénésie autour de cette beauté ; c'est la déferlante du sexe ,l'imagination sans limite ,la débacle des sens . Notre si paisible libraire s'est transformée en une tigresse assoifée de jouissance et de foutre. Ce n'est qu'au bout de deux heures de frénésies totales que la belle est racompagnée vers le vestiaire. Il lui faut rassembler toutes les forces restantes pour se remettre en état naturel . Heureusement les deux assistantes s'affèrent et lui refont une beauté. Elle est racompagnée à sa voiture et doit repartir vers cet appartement surement vide . Elle arrive à hauteur de l'entrée du garage lorsque son regard est détourné par un faisseau de lumière provenant de ce luxieux appartement. C'a ne fait aucun doute Antoine doit être rentré . Tout se mélange dans sa tête;que s'est il passé pour qu'il rentre si tôt?
Quelle histoire va t elle pouvoir raconter pour justifier de son retard...
Antoine est assis dans son canapé en train de lire un bouquin ,ou peut être faire semblant ...
- tu es déjà rentré que s'est -il passé d'habitude tu rentres à cinq heures du matin.
- hé bien tu vois surprise je rentre plus tôt et je m'apperçois que ma femme chérie sort la nuit.
-c'est exéptionnel j'ai du me rendres au chevet de ma mère souffrante.
-Ho la pauvre ,rien de méchant ....je rigole mais je suis inquiet heureusement qu'elle a une fille dévouée.
- ton humour me casse les pieds je vais me coucher...bonne nuit!
- bonne nuit chérie , et encore bravo pour ce geste envers ta mère...
Antoine n'en croit pas un mot et commance à réfléchir et à échaffauder un plan; pour découvrir les sorties nocturnes de son épouse.
Quand à Agnès sur de son alibi, se déshabille,puis s'affale dans ce lit et laisse le sommeil l'emporter......
Antoine la rejoint et essai furtivement de tenter une approche plus que subjective...Le rejet d'Agnés est tellement agressif qu'Antoine se remet à sa place et se résigne à plonger dans un profond sommeil ...
Les jours mais surtout les nuits se passent sans que notre couple ne trangresse les pseudos règles de confiance.
Pourtant c'est au dixiéme jour qu'Agnés ne pouvant plus contenir ses envies , monte dans sa voiture et file ...L'adresse est toujours la même
le décor et tout ce qui gravite autour non pas changés.
La belle entre comme à son habitude et entame sa procession ultra
sensuel.Elle est loin de douter ce qui se trame derrière son dos!
Antoine assisté d'un copain de soirée on suvit Agnés mais restent bloqués devant les grilles ..bien sur il faut le fameux laissé passer.
Devant l'insistance des deux personnages le gardien peux scrupuleux
cède ... La liasse de billets remise dans la poche du vigil déclanche l'ouverture et même un plan pour entrer innaperçu dans ce fameux manoir...
Les deux hommes guidés par ce gribouilli de plan arrivent à se glisser dans ce vestiaire apparemment réservé aux males.Ils n'ont plus qu'à enfiler les tenues réservées à ces apolons des temps modernes.
Antoine entre le premier dans l'antre du sexe ,son intrusion ne se remarque même pas.
Stupéfait il découvre Agnés se dirigeant vers la table des tous permis.
Il n'en revient pas et la trouve sublime.Le costume des hommes est plus discret et ne laisse paraître aucune identité.Il n'ésithe pas et regarde sa compagne se faire prendre par trois étalons .Surprise il ne ressent aucun dégout bien au contraire monte en lui une incroyable excitation;il décide alors d'écarter ses rivaux et la prend comme jamais il aurait osé. Agnés ne reconnaissant pas son amant se laisse aller à une débauche de mouvements lui ouvrant toutes les portes jamais explorées....Antoine laisse partir un râle de jouissance bientôt rejoint par Agnés ...Jamais le couple n'avait ressenti pareil émotions et fusions.
Antoine ne dit rien et abandonne son amante d'un soir; c'est tout heureux qu'il regagne le vestiaire ou son ami n'a pas bougé d'un pas.
L'ami a à peine le temps d'ouvrir la bouche qu'Antoine s'empresse de lui apposer fortement sa main pour le taire.Les deux hommes repartent et c'est dans la voiture qu'ils s'expliquent.
Ils regagnent leur club comme si rien ne s'était passé.
C'est que bien plus tard qu'Antoine décide de regagner son appartement ; il lui tarde de retrouver sa belle.
Quand il arrive à l'appartement Agnés est déjà couchée et le drap mal remonté dévoile une incroyable vue sur une poitrine généreuse.
Antoine ne l'avait jamais regardée de cette façon et il n'avait qu'une envie c'est de refaire l'amour à Agnés.
Mais il n'osait pas et se glissait dans les draps avec des pensées plein la tete.
La vie se déroulait normalement pour le couple, mis à part ces nuits ou ils devenaient amants et transgréssaient toutes règles...
Antoine respecta Agnés ne lui avouant jamais son secret et leur couple retrouva un équilibre rêvé .................
Claude Moulin.






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CLAUDE MOULIN



je n'avais pas pour habitude de me promener de ce côté de la rivière, mais ma curiosité me pousse toujours plus loin.
je vous parle dans une posture que je ne pouvais imaginer et je dois puiser au plus profond de mes dernières ressources...
j'ai entendu un sifflement suivi d'une détonation puis un choc indéfinissable dans le milieu de mon dos. Cette balle d'une force et d'une vitesse hallucinante m'a fait rouler dans le fond de cette crevasse.
J'essaye en vain de me relever, mais mon arrière-train ne suit plus.
Mais qu'ai-je fait pour mériter ça ! quel est ce tireur fou qui s'amuse à faire un carton ? pour quoi laisse-t-on une arme à ce dégènéré?
Je crois que mon sort est scellé, je ne vois pas qui pourrait me retrouver dans cet endroit complètement dissimulé par les branches.
J'ai toujours eu beaucoup d'humour et pour ces derniers instants de ma vie avec vous je vais vous écrire ce petit texte, avec cette patte avant droite qui seule me sert de plume.
 Ma maitresse Mauricette m'a appelé virgule, pourquoi c'est vrai elle est très littéraire. A lors pour vous parler de moi je vais ouvrir les guillemets... " mon physique est vraiment exceptionnel , je suis d'une lignée qui surprends mais j'en suis fier, mes encêtres on bien connus Néfertiti ; vous comprenez je ne suis pas n'importe qui!
  Lorsque je me promène, je dois dire que tous les regards se portent sur moi . Il y a ce gars du fond du village chez qui je passe de temps en temps narguer son chien, et ou je me sens en sécurité il m'appelle le Sphynx......hé bien je relève le torse et me pavanne comme si j'étais aux pieds des pyramides, il en prends plein la vue mais on se comprends.
 D'ailleurs il faut que je vous raconte: ma Maumau me tutois et bon ça me gène je suis quand même une star.
  Moi je la vouvoie et je prends le temps d'écouter quelques textes qu'elle veut bien me lire. Je la rejoint sur son fauteuil et elle interprète à sa façon les écrits de ses élèves.J'aime bien, elle les appelle mes amis du 228 ...ce sont de belles pages d'écriture, mais à chaque fois qu'elle me lit celui du gars d'en bas sur l'érotisme. Je me relève et me frotte mon doux museau sur ses bras, il parle de caresses avec la langue, je pense que si il avait la chance d'avoir la mienne les nanas seraient encore plus satisfaites...
   Enfin il faut bien rires et je remercierai jamais assez ma divine maitresse pour ces bons moments de tendresse.
  Là je fatigue et je crois bien que je vais refermer les guillemets, mais un dernier remerciement à vous les humains les vrais ceux qui m'ont tant donné. Je t'en veux pas ma reine , je sais que tu m'as cherché sans relâche , mais là ou je suis tombé tu ne peux pas me trouver.
  Ce coup ci c'est fini, j'y vais ! de la haut je vous enverrai quelques signes, des carresses. Point final ! je vous bises ".
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