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Pinpin Des Bois

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œuvres
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défis réussis
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"J'aime" reçus

Œuvres

Pinpin Des Bois
J'écris au fur et à mesure de l'inspiration. Mes perso se sont encore fait la malle. Désormais, je les laisse vivre et advienne que pourra ^^;
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Pinpin Des Bois
Pour ceux qui veulent ce qui se passe quand un personne décide de pas prendre la voie tracée pour lui...Ca devait être l'héroïne d'un roman ado, elle s'est enfuie...
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Défi
Pinpin Des Bois

Elle est là, sur le bord de la falaise. Son regard éteint pourrait en faire chavirer plus d'un tant sa tristesse est lourde. Elle le regarde s'éloigner. Il part comme il est arrivé. Comme un voleur emportant avec lui tout espoir d'une renaissance. Il est arrivé sans y être invité, s'est servi de ce que son île avait à lui offrir, a abusé de l'hospitalité de ses habitantes, et de quelques filles au passage. Surtout d'une en particulier.Comment pouvait-elle imaginé que cette catin signerait la mort de son peuple ?
Qu'il lui vole quelques richesses, elle n'en avait cure, un trésor est si vite reconstitué dans son royaume. Qu'il se soit invité à sa table sans qu'elle y ai invité, elle a su le supporter pour le bien de son peuple. Il avait tant de choses à leur offrir. Il disait venir d'un pays lointain, qu'il s'était égaré en mer. Toutes, elles y ont cru. Toutes n'avaient d'yeux que pour lui. Elles n'en avaient jamais vu de semblable. Des cheveux d'or aux épaules, une peau de velours brunie par les longues journées sur sa chaloupe, des yeux comme des émeraudes. Elles connaissaient toutes ses richesses mais ne les avaient encore jamais vu sur un homme.
Depuis le temps qu'elle attendait. Plus d'une fois, elle avait cru que son peuple disparaîtrait. Les derniers mâles s'étaient éteints d'épuisement sans engrosser, seules ne restait que des vieilles femmes et peu de jeunes filles sur son île. Une maladie avaient décimé son peuple, les derniers mâles nés s'étaient révélés infertiles et quand ils l'étaient, leurs difformités congénitales ne garantissaient pas une lignée de femmes vigoureuses. Cette île, que les hommes ne quittent jamais tant ils sont précieux, était à bout de souffle.
La reine avait appelée la seule fille de son île en âge de procréer, avait calculé sa lune et lui avait donné quelques plantes fertilisantes à boire. Elle l'avait parée de milles voiles translucides, seules de minces étoffes dévoilaient plus qu'elles ne cachaient son sanctuaire fertile.
La renaissance était en route. La jeune fille avait été préparée, parfumée, modelée pour faire céder cet homme. Il était nécessaire qu'elle soit engrossée et vite sinon son peuple s'éteindrait. Cette jeune fille était la seule à pouvoir porter la vie, les autres femmes étaient trop âgées.
Tout était prévu, tout était préparé à la perfection. Il ne restait qu'à le laisser chevaucher la fille pour commencer. Quand il aura goûter à ses cuisses fermes et chaudes, qu'il se sera noyé dans son corps humide, il ne pourra partir. Aucun n'est jamais parti.
Dans sa pensée de Reine des Amazones, seule une demoiselle des hautes castes pouvaient séduire cet homme et le faire rester. Une fois grosse, il irait se satisfaire de la gardienne de cochons ou de sa suivante. Elles pondraient un mioche ou deux pour assurer leur lignée d'esclave et le monde continuerait de tourner.
Dès le premier soir, l'élue vint la voir. L'homme de l'avait ni regarder ni tâter.
— Ma Reine, je sais bien comment cela se passe. J'ai vu faire ma mère avec le dernier géniteur quand j'étais enfant même si cela n'a pas été suivi d'effet. A peine assis près d'elle, il l'avait embrassé dans le cou et sa main s'était glissée sous l'étoffe, ses doigts avaient caressé son sanctuaire. Ma Reine, il ne s'est rien passé !
— Baste ! Il est épuisé. Laissons reposer et demain vous serez grosse.
La jeune fille retourna à sa tente qu'elle se garda bien de ne pas fermer. Elle fut réveillée dans la nuit par les gémissements typiques de la femme que l'on satisfait. Ainsi, il avait choisi une femme. Mais qui ?
Les jours fertiles passèrent et l'homme ne vint pas la visiter. De nouveau, elle se confia à sa Reine.
— Majesté, l'homme n'a pas fait honneur à ma couche. J'entends bien une génitrice gémir tous les soirs mais ne sais de qui il s'agit. Vous m'avez assurée être la seule en âge de procréer.
— Et c'est le cas ! Quoi donc ? Il préfère les flétries, il gâche sa précieuse semence ! Va, cherche et amène moi celle qui le satisfait à ta place.
— Bien, ma Reine.
L'élue ne fut pas longue à trouver celle que le géniteur chevauchait tous les soirs : la souillon, la gardeuse de cochons ! Comment ? Il osait préféré cette femelle de basse extraction et puante alors qu'elle était prête à lui ouvrir ses cuisses parfumées et lui faire connaître l'extase ? La reine avertie, il fut décidé de tuer la souillon. De toutes façons, il y en aurait dix comme elle dans quelques années.
L'erreur de la reine fut de parler de son plan devant sa suivante, amie de la souillon. Elle informa cette dernière et son amant du sort qui l'attendait. Ils décidèrent de voler une embarcation de pêche pour fuir et rejoindre le pays merveilleux de l'homme.
A la nuit tombée, ils mirent la chaloupe à l'eau, les amoureux accompagnés de la suivante qui craignait pour sa vie fuirent l'île. L'élue les avait suivis, prête à tout pour retenir ce géniteur inespéré, celui qui devait faire renaître son peuple. Dans sa rage de le ramener, elle se jeta à l'eau. Elle nagea de toutes ses forces pour rejoindre le petit bateau. Elle était bonne nageuse mais sa hargne l'aveuglait, lui faisant prendre un risque fatal : elle fut emporté par une vague et disparu au fond de l'océan qui entourait son île.
Dans son délire souverain, la reine avait sacrifié ses dernières filles fertiles et plongé son peuple dans les ténèbres. Elle regardait son dernier espoir s'enfuir du haut de la falaise.
Les dernières années de sa vie, elle les passa sous cet horrible sobriquet : la reine des ténèbres.
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