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dansonssouslapluie

Défi
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Ton odeur sur les draps, ton corps dans mes bras, instant délicat.
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Un seul mot par jour... au final, c'est beaucoup plus compliqué que ce que je pensais !
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Voici mon incipit, si vous ne savez pas ce que c’est, allez voir mon défi qui en porte le nom ;)
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Aujourd’hui c’est le grand jour, je vais mourir.
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Nalika. A quoi pensez-vous en entendant ce mot ? Qu’est-ce qui vous vient à l’esprit ? Attendez laissez-moi deviner, cela ne vous évoque rien, n’est-ce pas ? Figurez-vous que moi non plus, je n’y ai pas compris grand-chose la première fois. Je pourrais vous donner la signification de ce mot étrange, pour vous éclairer, vous mettre sur la piste, mais à quoi bon ? Nous avons des milliers de dictionnaires à notre disposition, une définition pour chaque mot. Tous ces noms, ces verbes, ces adjectifs. Tous sont classés dans un ordre bien précis, ils sont placés dans des cases, chacun à sa place. Cela ne ferait-il pas écho à notre société actuelle ? Depuis que vous êtes tout petit on essaye de vous poser une étiquette sur le front. Si vous aimez les filles et les garçons, vous êtes bi ; si vous mangez du poisson avec les mains, vous êtes un porc ; si vous êtes noirs, vous êtes différents ; si vous vous appliquez dans certaines matières scolaires, vous êtes un fayot. Chaque geste que vous allez effectuer, chaque parole que vous allez prononcer va être analysée, décryptée, classée. Pourquoi ? Pourquoi ne pourrait-on pas être tout simplement ? Pourquoi donc l’homme s’efforce-t-il de mettre un mot, une image sur tout ce qu’il fait ou rencontre au quotidien ? Vous savez quoi, je pense que cela devient obsessionnel, et vous savez ce que dit Socrate sur l’obsession « C’est un vice qui agit sur d’autres vices plutôt que sur le monde. »
Alors oui, je pourrais vous donner la définition exacte de nalika, comme je pourrais vous donner la définition exacte du mot cuillère. Mais ne pensez-vous pas que nous avons tous notre propre vision du monde ? Notre propre définition du mot cuillère ? Pour vous, cet objet n’est peut-être qu’un simple ustensile de cuisine, pour moi, c’est bien plus que cela. Vous savez quel a été le dernier présent que ma grand-mère m’a offert ? Je vous le donne en mille, une cuillère. Ce jour-là elle m’a dit : « je te met au défi de la faire tenir sur ton nez. » Et vous voulez que je vous confie un secret ? Toutes mes tentatives ont échouées jusqu’à présent. Bon vous voulez un autre secret ? Ma grand-mère ne m’a jamais offert de cuillère, mais cela aurai-pu ! Et peut-être qu’à toi cher lecteur, cela t’ai déjà arrivé. Tout ça pour dire que, aujourd’hui, je ne vais pas vous donner la définition du fameux mot nalika. Je vais plutôt vous faire part de ce que cela évoque pour moi et promis, je ne mentirai pas cette fois !
Vous savez, lorsqu’on pense à quelque chose, notre esprit se le représente dans notre tête, que ce soit un objet, une personne, un souvenir. Certains vont avoir une représentation visuelle de la chose, pour d’autres ce sera l’audition qui va primer ou encore l’odorat ou le toucher. Pour ma part, c’est la vision qui l’emporte, ou du moins dans un premier temps. Quand je pense à ce mot, je vois de la couleur, beaucoup de couleurs, du rose, du jaune, du bleu, du orange, du rouge. J’entends des rires aussi, des rires sonores et d’autres plus discrets. Quand je pense à ce mot, je me sens bien, et vous savez comment je le sais ? J’ai actuellement un énorme sourire dessiné sur mes lèvres. Mon cœur est rempli de joie, de sérénité et c’est tellement, tellement agréable. Avez-vous déjà ressenti cette sensation ? Cette sensation de colère, profonde et dévastatrice qui se transforme doucement en apaisement et en libération ? Moi je l’ai déjà ressenti, nalika me l’a fait ressentir. Bon soyons honnête, je suis sûre que je ne vous ai absolument pas aider à trouver la fameuse définition de ce mot, je vous ai peut-être même plus embrouillé qu’autre chose. Mais soyez patient, vous allez comprendre.
Qu’est-ce que cela vous évoque si je vous parle de découverte et d’exploration ? Personnellement, cela me fait penser à Christophe Colomb. Pourquoi ? Eh bien, figurez-vous que je n’en sais rien. Ou peut-être que si. Quand je pense à Colomb, je pense à l’Amérique, plus précisément l’Amérique latine. Alors, est-ce que le Mexique vous parle plus ? Moi cela me fait penser aux nachos et à la salsa. Mais si je réfléchis plus profondément, ce qui n’est pas toujours mon fort. Je me représente des chamans, des guérisseurs, la position du chien tête en bas aussi, figure emblématique de la méditation et du yoga. Avec nalika, j’ai appris à découvrir ou plutôt à explorer le coté spirituel de ma personnalité. Ouille, je sens tous les terres à terres me fusiller du regard. Mais savez-vous au moins ce que c’est que la spiritualité ? Quelqu’un m’a dit un jour que c’était quelque chose de plus grand que nous. Est-ce que je crois en quelque chose de plus grand que moi ? La réponse est non. Ou du moins cela l’était. Je vous avoue être encore un peu confuse sur mes croyances et mes certitudes. Cependant, au cours de cette année, j’ai eu l’occasion de remarquer que les seuls moments où je me suis sentie parfaitement alignée que ce soit dans mon corps, mon esprit et mon âme cela a été lorsque j’étais connectée à l’invisible. L’invisible qu’est-ce que c’est ? C’est tout et c’est rien. C’est simplement la définition que vous vous en faites. Pour moi cela signifie l’imagination, l’instinct, et la créativité. Quand je crée quelque chose, que ce soit un cœur sur ma main, ou une aquarelle digne d’une œuvre de William Blake, je me sens libre, je me sens bien. Les pieds sur terres et la tête dans les étoiles. Quand je crée quelque chose, ne fut-ce qu’un simple collage, je me sens incroyablement connectée. Avec quoi ou avec qui, je ne saurai vous le dire. Peut-être que je me sens simplement connectée avec moi-même. Quand je crée quelque chose, j’ai l’impression d’entrer dans une sorte de trans, plus rien n’existe autour, même plus moi. Dans ces moments-là, je ne contrôle plus rien, ou plutôt, mon cerveau ne contrôle plus rien, c’est quelque chose de bien plus profond qui prend les commandes de mon corps. Comme si celui-ci se mettait au service de mon âme. Vous pensez que j’ai un grain de folie dans la tête n’est-ce pas ? Et bien vous n’avez pas totalement tort. Je préfère la folie des grandeurs à la sagesse de l’indifférence. Cette phrase ne vient pas de moi, mais j’ai décidé de la piquer, juste pour cette fois. Pour moi nalika, c’est un questionnement perpétuel, sur soi, sur le monde, sur les autres. Ce mot m’a permis d’avoir une vision plus nuancé de la vie. De ne pas me contenter d’avoir un avis noir ou blanc. Mais de trouver du positif et du négatif en chacun de nous.
Bon avouez-le, vous ne savez toujours pas ce que ce fameux mot signifie. Eh bien, je vais vous donner un indice, c’est un mot d’une langue étrangère. Le thaïlandais plus exactement. Quelqu’un m’a un jour expliqué que cela voulait dire le réveil. Mais pas l’objet qui vous bousille les oreilles chaque matin et qui vous force à vous lever et à sortir de votre lit douillet. Non, nalika c’est le réveil de quelque chose, de quoi ? Eh bien, je vais encore vous confiez un secret : je ne m’en rappelle plus. Mais cela n’a pas trop d’importance, puisque maintenant, je sais ce que cela signifie pour moi.
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Je réponds à un défi qui était de décrire une personne, je ne sais pas si j’y répond vraiment mais tout cas, cela m’a vraiment plu
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Allongée sur le sol, je fixais les étoiles naissantes dans le ciel opaque de la nuit. Je fermai les paupières un court instant, savourant la douceur des gouttes de pluie tombant sur mon visage, ruisselant sur ma peau diaphane. Je restai là un bon moment, pensive, en questionnant la lune. Je lui fis part de mes doutes, de mes craintes, de toutes les idées noires qui encombraient mon esprit. Je n’avais jamais compris jusqu’ici que cet astre de la nuit pouvait se montrer si compréhensif. Ou peut-être ne l’était-il pas, peut-être était-ce simplement moi qui préférais cette vision des choses.
L’univers paraissait si grand, si vaste vu d’en bas, alors pourquoi avais-je cette impression permanente d’être enfermée, piégée dans un monde qui n’était pas le mien ? Cette sensation d’être sans cesse manipulée, contrôlée, dirigée par les autres m’oppressait de plus en plus. L’envie pressante de courir où bon me semble jusqu’à m’en casser les os, en laissant tout ce que j’avais mis des années à construire derrière moi m’avait tentée plus d’une fois. Si seulement les choses étaient aussi simples. La lune me fixait toujours, veillant sur moi, s’assurant que mes idées noires disparaissent peu à peu de mon esprit embué. Chose que ma mère, elle, n’avait jamais pris la peine de faire.
Des pensées en tout genre me tourmentèrent, pendant de longues heures encore. La pluie de cette nuit avait cessée de tomber, et c’est les cheveux à moitié secs et les vêtements trempés que je me redressais avant de me mettre debout. Les premiers rayons me caressaient le visage pendant que le soleil se levait à l’horizon. Je me mis à marcher, prête à rentrer chez moi, mais au lieu de tourner à droite, je bifurquai à gauche sans trop savoir pourquoi. Je hélai un taxi qui se gara contre le trottoir, je m’installai sur le siège arrière et, décidée à prendre ma vie en main, c’est avec fierté que j’annonçai ma destination au chauffeur, direction le pays de la liberté.
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Voici un acrostiche sur la reconstruction. J'ai laissé parler mon cœur sans chercher un sens précis.
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Je vous raconte mon souvenir d'été sous forme de flash qui s'est déroulé à Cuba lorsque j'avais quatre ans.
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Réponse à un défi: un mot pour définir une vie.
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Je ne crois pas que je répond vraiment au défi mais bon bonne lecture quand même ^^
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Les fantômes ne sont pas les seuls à errer dans les cimetières. Il y a aussi Monsieur Géra, qui chaque soir vient rendre visite à sa dulcinée, pourtant morte il y a des années. S’allongeant à coté d’elle sur le béton glacé un bouquet de lys blancs à la main, il lui narre leur histoire en lui parlant de leurs jours passés.
Malgré le vent et les tempêtes, il y a chaque dimanche matin la petite Rose qui vient dire bonjour à sa maman, décédée il y a bien longtemps. Essayant en vain de se rappeler du visage qui hante ses pensées, elle repasse de ses doigts fins sur le prénom gravé.  
Et puis il y a Mademoiselle Collins qui tous les mois vient rendre visite à sa sœur la remerciant chaque fois de lui avoir fait don de sa vie en lui offrant son cœur. Il y Monsieur et Madame Morel qui pleurent leur enfant disparu, il y a Madame Leroy qui passe tous les jeudis après le goûter, il y a Monsieur Fournier qui s’excuse auprès de sa fille qu’il croit avoir lui-même tuée.
Et puis il y a cette dame aux chapeaux colorés, qui de ses tenues champêtres semble ranimer ce paysage larmoyant. Il y a ce jeune homme désemparé, ne sachant jamais vers quel caveau se tourner. Chaque jour entre ces personnes décédées des gens défilent par milliers. Et puis aujourd’hui, pour la toute première fois, il y a moi, assis sur l’herbe mouillée.
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