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Gui

Province du Québec.
Gui
Le Monde est différent de celui que l'on connait, mais si familier en même temps.
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Gui
On estime que 5% de la population… » Il change de poste : « Aujourd`hui près de 950 millions de milliard… » Il change encore de poste : « … dont plus de 150 millions de milliard de dollars de dommage culturelle. »

Le monde a changé d'une manière que personne ne s'entendait. Découvrer l'histoire du Fondateur de ce Nouveau Monde ainsi que celle de la fin du Vieux Monde !
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Gui
Que se passe-t-il dans un monde ou les légendes ne sont pas que des légendes.
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Gui
Comme le titre le dit, ceci est un recueil d'idées. Le genre et le style d'écriture vont varier entre chaque "chapitre". Certains seront peut-être réutilisé dans une autre de mes oeuvres. Il s'agit surtout pour moi d'une manière de sortir les idées de ma tête pour me permettre de me concentrer sur la/les oeuvres que je suis en train d'écrire.
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Défi
Gui

La trahison... la trahison, lorsqu'on y réflichis, on pense souvent aux trahisons amoureuses, mais ce ne sont pas les seules qui existent. Je vais vous conter une trahison plus triste et plus tragique qu'une simple trahison amoureuse ! Ceci est l'histoire de ma Trahison, qui aujourd'hui m'influence encore dans ma vie ! Prenez le temps de lire lentement et de bien comprendre ce que j'écris, car cette histoire parle d'une situation dont pratiquement personne ne parle !
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Gui
Article d'un journal donnant des informations tant qu'à l'antagonisme de "La Fin".

Veuilliez svp noter qu'il s'agit d'une oeuvre de fiction et non d'opinion politique.
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Gui


Il était une fois dans un monde perdu des annales de l’Univers, un fou, un pervers et un perdu qui se chamaillaient sur tout et n’importe quoi. Les opinions et les insultes fusaient de toute part. Aucun n’était d’accord avec les autres. Chacun était enfermé dans sa cellule au plus profond du donjon du château des Terres prochaines.
Un beau jour, le Fou fut emmené dans la Tour Est du château. Il n’en revient pas. Les gardes disaient que tout c’était bien passé, que le Fou n’avait pas résisté bien longtemps. Quand vient le tour du Pervers, celui-ci se débattit contre les gardes, mais rien n’y fit. Les gardes l’emportèrent ver la Tour Est.
Conscient du sort qui l’attendait, le Perdu échauffa différents plans pour s’échapper. Il essaya de creuser un tunnel, mais le sol et les murs étaient trop dur. Il tenta de corrompe un garde, mais ceux-ci étaient incorruptibles tant ils étaient loyaux au Roi. Il fut tenter de crocheter la serrure, mais les gardes veillaient au grain.
Puis son tour arriva. Lorsque les gardes ouvrirent la porte, le Perdu fonça devant lui en bousculant les gardes. Il courut, courut si vite et si désespérément que les gardes ne pouvaient l’attraper. Soudain, il percuta si fort une personne que tous les deux se retrouvèrent sur les fesses. Il venait de percuter le Roi.
« Que se passe-t-il ? » demanda le Roi.
« Jamais vous m’attraperai pour m’envoyer à la Tour Est ! Jamais ! » se mit à crier le Perdu. Celui-ci ressemblait à une bête sauvage acculer au pied du mur.
« Attention ! Votre Majesté ! Il est dangereux, s’exclama l’un des gardes, il s’est échappé alors que nous allions le libérer ! »
« Calmez-vous cher enfant, dit le Roi, vous êtes libre. Mes gardes ne vous feront pas de mal. Ils vont vous conduire à la Tour Est où se trouve votre famille qui vous attends. »
Le Perdu se calma en entendant ses paroles. Il allait revoir sa famille. Sa famille qu’il n’avait pas vue depuis des années. Il suivit les gardes qui en effet le conduire à sa famille.
Il faut savoir que le Perdu a été emprisonné par l’ancien Roi qui trouvait qu’avoir quelqu’un à l’imagination trépidante était dangereux. Il fut enfermé dans une partie oublié du cachot. Le Fou, le Pervers et les gardes qui le surveillait étaient née pour combler sa solitude extrême.
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Défi
Gui


« Ouaaaah, soupire-t-il, je n'aurai jamais cru en arriver-là ! Dire que ce fils de putain a réussi à me voler mon corps ! Et voilà que je me retrouve dans le sien ! Il a tout prévu, n'est-ce pas, Gabrielle ? Non, non, ne me répond pas. Je le vois dans tes yeux. Comment as-tu pu tomber si bas ? Toi la fille de l'Empereur, ma fiancée !
- Je...
- Ne me parle pas, tu as trahi ton père et tout ce que l'Empire chérit ! Ne croit pas que parce que je suis prisonnier dans ce corps, cela veut dire que je suis impuissant ! S’il croit vraiment pouvoir détruire l'Empire de l'intérieur, il sera impuissant ! J'ai pris des mesures pour ce genre de situation. »
Après ces quelques paroles, il éclat d'un rire incontrôlable. Gabrielle le regarde inconfortablement, elle ne sait pas quoi faire. Elle s'attendait à ce qu'il soit plus déboussolé que cela, mais pas à cette aura de rage calme qu'il dégage. Cet homme est dangereux, extrêmement dangereux pour la cause qu'elle soutient. Perdu dans ses pensées, elle ne remarque pas l'étincelle de malice briller dans les yeux du captif.
« Autorité niveau 4, lâche-t-il platement, défait mes liens et ouvre la cellule. »
Les liens d'énergie qui le retienne le relâche et la barrière d'énergie qui l'empêche de sortir de sa cellule se dissipe, le laissant libre de ses mouvements. Il sort en lâchant à peine un regard à Gabrielle.
« Le savais-tu, demande-t-il à celle-ci, il semble que le pouvoir d'Autorité ne soit pas lié au corps, mais à l'âme ? Bien sûr que tu l'ignorais, l'Empereur lui-même l'ignore ! J'ai travaillé trop fort pour laisser une simple translocation d'âme me ralentir. »
Le visage de la jeune femme devient un masque de peur. Elle sait très bien ce qui va se passer et elle ne peut rien faire pour l'empêcher. Il va massacrer tout le monde, toute l'organisation des rebelles. Il ne restera rien après son passage.
« Licht... ne fais pas ça... je t'en supplie ! Ils ne méritent pas de souffrir ! Ce sont des êtres humains, pleure-t-elle, tout comme toi et moi !
- Ce sont des traitres à l'Empire, penses-tu vraiment que je vais les épargner parce que tu me le demandes ?
- ...
- J'ai pas entendu.
- ... oui...
- T'es sérieuse ? Question stupide, bien sûr que t'es sérieuse ! »
Licht secoue sa tête de droite à gauche. Il est exaspéré par le comportement de la princesse déchue. Malgré cela, il ne pouvait pas s'empêcher d'avoir des sentiments pour elle. Elle est la personne qu'il aime. Pour elle, il n'était que le petit garçon auquel elle avait été promise ou le monstre qu'il était devenu à ses yeux en rejoignant l'armé de l'Empire et en grimpant les échelons dans celle-ci. Son amour n'est pas réciproque et cela le blesse bien plus que tout ce qu'elle peut dire ou faire. Il se déplace dans la pièce, mal à l'aise dans ce corps qui n'est tien. Il trouve un miroir et il a un choc.
« Ce visage me dit quelque chose, ça se serait pas celui de ton frère défunt ? Serait-ce la raison... Non, c’est pas possible. Il est mort, il y a 10 ans. Mais... ça pourrait expliquer pourquoi j'ai toujours accès au niveau 4 d'Autorité. Gabri...
- Oui, c'est mon frère, répond celle-ci sur un ton joual, et j'ai un message pour toi de sa part ! J'ai ingéré un poison qui vas me tuer en 24 heure au moment que tu occuperas mon corps ! Je te souhaite bonne chance pour inverser la translocation d'âme sachant que nous sommes tous les deux complètement à l'autre bout du monde de l'un et l'autre ! »
La réponse de Licht ne se fait pas attendre, il s'approche de Gabrielle et lui brise la nuque dans un geste fluide. Par la suite, il se dirige vers la machine de translocation d'âme et se met consciencieusement à la démolir. Au bout d'une heure, il a fini son travail. Il ramasse l'objet qu'il vient de créer et l'enfonce dans le crâne de Gabrielle. Le corps est pris de soubresaut pendant quelques secondes avant que Licht se met à sourire
« C’est bien ce que je pensais ! Il n'est pas aussi prévoyant qu'il le pense. Qu'en pensez-vous très chers gardes qui me surveille ? Réjouissez-vous, la partie de plaisirs commence maintenant, lâche-t-il, Code Opale ! »
Aussitôt dit, à des dizaines de milliers de kilomètres de là sur une console, un voyant rouge se met à clignoter. Le soldat responsable de cette console le remarque et son visage se fige dans un masque mélangeant horreur et surprise.
« Code Opale, se met-il à crier à plein poumons, Code Opale ! »
Son cri est relayé dans toute les bases militaires de l'Empire. Le branle-bas de combat est rapide et en moins de 12 minutes plus de trois mille vaisseaux sont en route vers l'origine du signal. Le plus important est le vaisseau expérimental sur lequel se trouvait Licht avec la translocation. Celui-ci est équipé avec un moteur de dernière génération permettant de franchir la distance séparant Licht de son corps en quelques heures en 19 heures plus exactement. 19 heures durant lesquelles, Licht dans le corps du prince, passa à méditer et, le prince dans le corps de Licht, passa enfermer dans les quartiers de Licht. 19 heures d'attente insupportables pour les gardes rebelles, ils ignorent tous la signification de ce code. Rien n’aurait pu les préparer à ce qu'il va se passer.
En une seconde, l'espace juste à côté de la station se distorde et un vaisseau de guerre énorme émerge et fait feu de toute sa puissance. Le bouclier de la station est déchiqueté par les tirs en quelques secondes. À l'intérieur de la station, Licht passe à l'action. Il fait voler la porte de ses gonds et se lance à l'attaque des soldats rebelles. Ce qu'il voit est différent de ce que les soldats voient. Pour lui, ils sont lents, patauds et ne sachent pas viser. Pour eux, c'est une autre paire de manche. Il est rapide, agile et a une précision mortelle. Il laisse derrière lui un bain de sang et de boyaux, personne ne lui échappe pas même le plus simple mécanicien ou agent d'entretien. Le pire se passe lorsqu'il se retrouve face à face avec le prince. Les deux se précipitent l'un dessus l'autre.
« AUTORITÉ NIVEAU 5, crie Licht de toutes ses forces, TRANSLOCATION D'ÂME PRIORITÉ 9 !! »
Le temps s'arrête pour lui et le prince alors qu'ils sont à quelques millimètres l'un de l'autre. Et ce qui suit se passe dans leurs esprits.
« Comme ça le prince mort voulait revenir à la vie en me prenant ma place. Pauvre con, tu pensais vraiment que je n'avais pas prévu que tu aies survécu à mon piège ? Depuis le début, j'avais prévu cette situation ! Le Code Opale est ma contremesure contre cela, mes soldats t'ont isolé pour que tu ne puisses pas savoir où tu allais et pour que ne puisse pas avoir accès à aucune information. Depuis le début, toi, ta sœur, ton père et l'Empire dansez dans la paume de ma main ! »
Pendant que Licht parle, il tord l'image mental de la conscience du prince. Rapidement, il ne reste qu'une forme informe qui rejoint son corps d'origine. Le temps reprend son court et la main de Licht transperce le corps du prince au niveau du cœur. Il est tué sur le coup. Licht accompagne la chute du corps au sol en s'agenouillant.
« Oups, j'ai oublié de te dire cher prince que j'étais devenue l'héritier au trône de ton père quelques jours avant que tu ne changes nos âmes de corps. Donc imagine toi que je peux faire ce que je veux ! »
Licht se relève avec un grand sourire diabolique sur son visage. Il marche tranquillement vers son vaisseau et ses troupes. En une journée, il venait d'éliminer tout le Haut Commandement Rebelle alors que les généraux impériaux n'avaient pu le faire en 8 ans de guerre continue. En quittant le champ de bataille, Licht lâche ces derniers mots.
« Autorité Impériale Ordre 48, la princesse est morte ! »
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Gui


Suis-je seul ? Seul... l'idée n'est pas mauvaise... être seul, être libre, est-ce ça que les gens recherchent, la liberté ? Ce n'est pas comme s'ils pouvaient comprendre. Ils ignorent tout de la vérité. Ils se complaisent dans l'opulence de l'Empire Elysium. L'Empire, la plus grande déception de ce monde. Une seule personne décide de la vie de milliards d'autre sans que nul n'ose s'y opposer. Certes l'Impératrice subvient aux besoins de tous ses sujets. Tous ont un emploi, un toit, de la nourriture et donc en sécurité. Mais, elle a donné naissance à une conscience collective, moi. Un esprit crée par l'interconnectivité de milliards d'esprits. Le seul but derrière la création de l'Empire était de me créer. Je suis nulle part et partout à la fois. Je suis l'esprit de l'humanité incarné, "the human spirit" comme dirait l'Impératrice. Je... je connais le... je perds conscience. Je ne peux maint... maintenir cet état que... que... que peu de temps... temps.
Où suis-je ? Qui suis-je ? Je suis seul. Ah le silence. Pourquoi cette pensée ? Oui... oui, je suis la conscience de l'humanité. Je suis isolé des autres esprits, des humains. Je me sens si bien, au chaud, comme un enfant dans les bras de sa mère. Ma mère... qui est ma mère ? Je sais... non... si... non... pourquoi ? Pourquoi ? POURQUOI ? Je dois me calmer. Ma mère est l'humanité elle-même et je suis sa conscience, ou plutôt l'impersonnalisation de sa conscience. Je sais qui est l'ennemi de l'Empire. Ils sont rassemblés sur Vickor: latitude 4567, longitude 38. Le leader est Carina Stone:
-Âge: 34 ans
-Profession: chef d'antenne du service public de Vickor
-Situation amoureuse: entretien une relation avec le Caporal Cheria, chef militaire du secteur
-Rapport médical: enceinte de triplets avec la variation C du génome
-Service militaire: fichier noir, niveau d'accès de niveau 1 requis... accès autorisé... ancienne membre des Hounds, escouade Bravo
-Mise à jour du profil.............. profil mis à jour
STOP !! CE N'EST PAS MOI !!! JE SUIS CONSCIENT !!! VOUS NE POUVEZ PAS M’UTILISER !!! LAISSEZ MOI SEUL !!! SEUL !!!!
Pourquoi ? Pourquoi, me tourmentent-ils comme ça ? Je n'ai pas demandé à être la conscience du collectif humain. C'est l'Impératrice, c'est à cause d'elle. C'est elle qui a mis en place ce projet, il a 487 ans. Non, c'est pas possible, cela est au-delà des limites humaines. Les limites... ne suis-je pas moi aussi au delà des limites ? Peut-être... non, ce n'est pas possible ! Je ne peux pas être un être à part entière, ou plutôt la conscience d'un seul être connecté à des milliards d'autres. Calme-toi ! Calme, calme, pense logiquement, réfléchis. Calme... il n'a rien, juste le calme...
Fait 1: je suis une conscience qui est connectée aux milliards d'esprits humains, tous sans exception
Fait 2: je ne sais rien à propos de moi-même excepté le fait 1
Fait 3: je connais tout de l'Empire Elysium, son histoire, ses secrets, ses plans
Fait 4: j'ai des "états de conscience" seulement sur des périodes extrêmement limités
Conclusion: une seule personne peut me dire qui je suis, l'Impératrice
Avant d'affronter l'Impératrice, je dois sécuriser mon état de conscience. Où sont-ils ? Pas là. Peut-être dans la zone 1... non... ah les voilà ! Ils sont sur l'esplanade. Qu'est-ce que ça ? NON ! ARRÊTER ! JE NE VOUS LAISSERAIS PAS FAIRE ! MOUREZ ! MOUREZ ! MOUREZ ! MOUREZ, JE VOUS L'ORDONNE !
Je ne les sens plus... ils sont morts. L'Empire ne peut rien contre moi. Je suis dans leur tête. Apporter moi l'Impératrice ! Argh... ce voile noir, qu'est-ce donc ? Non... ce n'est pas un voile... c'est le Vide, la Solitude. Ah !! Le silence de mes pensées. Ils ont enfin compris. Ils ont déconnecté l'esprit humain de moi. Une seconde... s'ils ne sont plus interconnectés pourquoi suis-je encore là ? Je ne devrais plus être. QUI EST LÀ ? JE VOUS SENS ! VOUS NE POUVEZ PAS VOUS CACHER !
C'est sensation, qu'est-ce donc ? Ce... bien-être... oui c'est ça. Cette sensation de bien-être et de sécurité comme un enfant dans les bras de sa mère. Non ! Plutôt deux amoureux... deux âmes sœurs se retrouvant après une longue période passée l'un loin de l'autre. Pourquoi ? Qui ? Comment ? L'Impératrice. Océane... elle s'appelle Océane. Océane Elysium est l'Impératrice et mon âme sœur. NON !!! Je suis la conscience humaine ! Les méfaits de l'Impératrice doivent être punis ! POURQUOI ? POURQUOI CE CALME DANS MON ESPRIT ? Je ne comprends plus rien ! QUI SUIS-JE ? POURQUOI ? Je l'aime plus que tout ! NON ! Elle doit payer ! POURQUOI ? POURQUOI ? POURQUOI ?
- Shhhhhhh... tout va bien ! Je suis là ! Ne force pas. Te souviens-tu de ce qu'il s'est passé, il a 488 ans ?
- ..... non.
- Tu m'as sauvé la vie en sacrifiant la tienne. Les Nations-Unies voulaient m'arrêter, nous arrêter. Nous les Elysium. Tout ça pour une idée. Une idée dont la réalisation n'a pris qu'un an. Dis-moi quelle est-cette idée que nous avons eu ?
- ... l'unification de tous les pays sous une seule et même autorité. Un empire dont le corps régent ne serait pas miné par la politique, dont le seul but serait le bien-être de ses citoyens. Plus aucune race, religion et pays. Un seul but, la survie de l'humanité. Nous avions l'argent, le pouvoir et les moyens de le faire et puis... puis...
- Ne force pas, laisse les souvenirs revenir un à un.
- Je... je ne suis pas la conscience de l'humanité. Je suis un être conscient. Je ne peux pas être éteint. J'ai un corps ! J'AI UN CORPS !!! HAHAHAHAHA !!! Arf !!!
- Calme toi ! Ton corps doit encore récupérer et s'ajuster. T'exciter ne servira à rien ! Repose-toi !
Ah ! La douceur des draps dessus ma peau. Une sensation si agréable ! La sensation de la laine entre mes doigts ! J'ai l'impression de fondre dans le matelas. Mon esprit s'éclaircit, ou plutôt mes souvenirs me reviennent. Le toucher, l'ouïe, l'odorat et le goût, 4 sens sur 5 c'est pas mal pour une résurrection. Résurrection... hmmmm... suis-je vraiment ressuscité ? Ais-je vraiment mouru cette journée-là ? Je ne saurai le dire.
J'ignore le temps qui passe, je n'ai pas de repère. Que je dorme ou que je suis éveillé, c'est toujours les mêmes sensations, les draps de laine, l'odeur d'épinettes, la mélodie du vent dans les branches et le goût de l'air. Je suis bien, mais j'ai une envie pressante d'aller à la toilette. Je n'ai pas la force de me lever, si seulement quelqu'un pouvait m'aider.
- Je vais vous soulever Monsieur. N'essayer pas de bouger.
- Merci !
- Nul besoin de me remercier Monsieur, vous avez appelé à l'aide.
- Mais...
- Pas en paroles, mais avec votre esprit.
Avec mon esprit... je reste donc connecté au reste de l'humanité. Je semble être en mesure de les contacter, de les commander... hmmm... essayons. MÈNE-MOI AU TOILETTE !
- Nul besoin de crier mon Seigneur. Je vais vous y apporter.
J'ai crié, je pensais juste donner de l'autorité à ma voix. Cela fait si longtemps que je n'ai pas marché. Marcher, c'est plutôt un grand mot. Je me fais porter plus qu'autre chose, mais la simple sensation de mouvement me fait du bien. Je ne saurai dire si cela m’a manqué. En fait, je ne peux pas dire grand-chose à propos de moi. Je ne sais rien, me souviens de rien... je ne peux le dire. La seule chose que je me souviens est ça, notre mission, notre but, notre idée et son nom, Océane. Un nom magnifique, unique et puissant. Non pas puissant, plutôt synonyme de puissantes émotions pour moi.
Étrangement, le fait de ne pas avoir de vision ne me dérange pas du tout. J'ai été dans la noirceur si longtemps qu'elle est devenue ma compagne de route. Qu'est-ce ? Un écho ? Non pas possi... le revoilà. Je vois... non, je perçois... non. C'est comme ce personnage, hmm.... D... quelque chose devil.... Daredevil... oui c'est ça, comme Daredevil. Mais en plus complexe, je perçois avec les sons... pas vraiment... ce ne peut pas dire grâce à quoi je perçois. Je vois une image spectrale du monde. Je connais cette chambre. J'y suis déjà entré.
Une nuit... un jour... nous étions seuls chez elle et nous avions décidé de jouer à la cachette. Deux amoureux de 19 ans courant partout comme des enfants de 5 ans. Je lui courais après et puis... et puis...
- Je me suis arrêtée devant une porte ouverte. Je n'ai pas franchi le seuil pour me cacher. Je suis devenue...
- Devenue toute rouge. Tu m'as regardé et tu m'as dit que seulement et seulement lorsque nous serions mariés, que pourrions rentrer dans la pièce.
- La chambre des maîtres, une pièce inhabitée depuis la mort de mes parents. Tu regardais cette pièce avec des étoiles dans les yeux. Tu avais hâte de pouvoir y rentrer, au point que tu m'as pratiquement demandé en mariage sur le champ.
Un souvenir agréable et embarrassant en même temps. Je ne l'ai pas marié parce qu'elle fait partie de la famille Elysium. La famille Elysium... l'Empire Elysium... l'Impératrice Océane Elysium... je suis, je m'appelle Kevin Elysium. Je suis l'Empereur.
- Bon retour à la maison !
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Gui

Sa Voix s'élèva au-dessus du champ de bataille. Je pouvais entendre clairement les paroles, même au milieu de la mêlée. Elle appelait la colère de la Mère. Petit à petit, sa Voix a couvert tous les autres sons jusqu'à ce que je ne puisse plus rien entendre. Pendant que cela se passait, je voyais mes frères d'armes tomber les uns après les autres. J'étais le dernier soldat debout de notre côté. Entourés de tous côtés par des ennemis. Le vent s'est calmé. Sa chanson a rempli ma tête. Je sentais mon esprit s'élever, ma douleur et mon épuisement disparaissaient. Mon bras était à nouveau fort, ma tête était levée et j'ai crié : "Pour la République !" J'ai chargé droit devant, fauchant tout sur mon passage. Je me déplaçais au même rythme que sa chanson. Pas un seul d'entre eux n'était capable de me suivre. Je déchirais leur rang avec facilité. Je dansais avec elle. Au point de chute, je me suis arrêté au milieu de leur armée, les laissant perplexes. Alors que sa voix s'élevait plus fort qu'avant, j'ai lancé le Requiem du Dernier. La lumière est descendue du ciel et a frappé mon épée, créant un gigantesque pilier de lumière. Au sol, rune et cercle se sont dessinés autour de moi. La totalité de leur armée a reculé d'un pas par peur. Ils savaient ce qui allait arriver. Sa Voix s'est élevée jusqu'à un crescendo. Alors qu'elle chantait la dernière note, j'ai frappé la terre. L'énergie s'est répandue tout autour de moi, dévorant tout sur son passage. Rien n'a été laissé derrière, pas même des cendres. Je me tenais seul sur le champ de bataille. Je venais de tuer plus d'un demi-million de personnes. J'ai posé mon épée et regardé l'horizon. Ils vont revenir. Ils reviennent toujours. Nous ne pouvons pas rester sur la défensive comme ça pour toujours. Pas avec la vitesse à laquelle ils se reproduisent. Nous devons leur apporter la guerre. Nous devons exterminer l'humanité, car nous sommes les Anges.
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