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Orage du Silence

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J'ai commencé à écrire lorsque j'ai su tenir un stylo pour former des lettres qui s'enchaînent et deviennent des mots. J'avais 7 ans. Parce que l'apprentisssage du stylo a été long. Depuis, je n'ai jamais cessé d'écrire. Des poèmes, des petits romans d'enfants qui me font sourire tellement j'y ai déposé de souvenirs et de rêves, des textes sur tout, sur mes pensées, sur ce que mon coeur hurle, sur le monde extérieur.

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œuvres
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défis réussis
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"J'aime" reçus

Œuvres

Orage du Silence
Je regroupe ici tous les petits textes que j'écris.
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Défi
Orage du Silence
Parce qu'un jour, ce sera à moi de répondre à ces questions.
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Défi
Orage du Silence

Cher moi-même,
Bon alors, je sais, je suis insupportable. Mais ça m’étonnerait d’apprendre que ça a changé et que tu l’es moins à présent. Je pense plutôt que s’il faut venir me parler de toi, ce sera pour se plaindre, me demander de l’aide, pour te supporter, parce que moi, tu me parles tout le temps, faut bien que je te supporte et j’y arrive (oh miracle !). Et pourtant, les gens qui se plaignent, je les aime pas, et je crois que ça risque d’empirer, alors bon courage ma petite !
Bref, en réalité, les gens que tu vas croiser je m’en moque un peu. Un peu beaucoup. Tu sais bien. A part les trois quatre que t’as pas le droit de perdre, et t’as intérêt d’être moins chiante que moi avec eux (c’est pas difficile t’en fais pas), le reste, les autres, on s’en fout !
Non, c’est à toi que je veux parler et je veux que tu m’écoutes. Juste quelques instants. T’as même le droit de relire si tu comprends rien ou de déchirer à la fin si je suis trop casse-pied mais tu dois lire jusqu’au bout. C’est un ordre. Un de mes premiers. J’te préviens, j’ai pas fini. A peine commencé.
On va reprendre depuis le début.
Tu sais, ma, enfin, notre naissance. Tu sais, le moment où on a dit qu’on en avait pas terminé avec la vie et que la terre, elle allait devoir s’y habituer. Tu te rappelles ? Quand on a dit qu’on se battrait quoi qu’il se passe et que le diable, il avait qu’à bien se tenir. Qu’on était meilleures que lui et qu’on savait pas s’arrêter tant qu’on avait pas eu ce qu’on voulait ? Ouais, bah je sais toujours pas. Alors, moi, je remplis chaque jour ma part du contrat pour te filer les rênes avec pas trop de regrets et pas trop de bêtises graves à réparer. Pas trop de dégâts quoi ! Donc, tu feras un effort, merci.
Il y en a, des bêtises, pas des regrets, enfin, si. Un. Parce que les bêtises en découlent. Mais tu les répareras pas, (ouais parce que les “t’as fait une bêtise tu répares !” ça passe à trois ans quand t’as juste cassé un verre moche, pas quand t’as été voir le mec le plus con du monde et que t’as cru qu’il allait te faire oublier ton ex) alors j’ai appris à vivre avec elles et même à les aimer. Il y en a deux. Une des deux, tu l’oublieras, petite, tu sais, c’est une bêtise comme on en fait toutes, et on en ressort avec notre meilleur ami qui nous dit “Assume.” Et on écoute, parce qu’au fond il a raison. La deuxième, personne la connaît, et pourtant, j’en ai toujours les traces au fond du coeur et tu les garderas encore parce que ce jour-là, mon coeur était parti un peu loin vers le reste du corps, et il y a laissé des cicatrices cet abruti. Il a intérêt à en avoir moins sur lui maintenant, à moins ressembler à un gruyère.
Bref, pas de regrets, quelques bêtises, (qui n’en fait pas) et des milliards de rires. Des putains d’éclats de rire à en avoir mal au ventre. Des milliards de sourires distribués sans compter depuis le jour où j’ai compris, et j’te jure que t’as intérêt à jamais l’oublier ça, depuis le jour, donc, où j’ai compris que c’était juste le premier sourire qu’était pas simple, qu’après nos lèvres elles s’habituaient et que ça faisait même du bien au coeur. Si, si, j’te promets, sourire, ça fait du bien au coeur. Et en plus, t’es plus belle. Tout benef . Alors, arrête de me dire que faire la gueule c’est moins fatiguant, c’est plus moche aussi. Donc, cherche même pas, c’est nul comme excuse nulle. Et puis, c’est même pas vrai d’abord.
Et puis même, on m’a dit “faut souffrir pour être belle”. Mais toi, t’as même pas besoin de souffrir. T’enlèves les deux f de ce foutu mot, tu les jettes à la poubelle, tu tasses bien, avec un peu de beurre, ah, non, lui tu le mets déjà pas sur tes phrases pour qu’elles fassent moins mal ( “parce que c’est du gâchis” ), tu le manges et tant pis pour les phrases…. Bref, on s’en fout de tes fléchettes qui te font limite plus mal à toi qu’aux gens qui les reçoivent. Je le sais parce que je sais bien comment je suis et à quel point je m’arrange pas, alors, je veux juste te prévenir, pour pas que t’inventes un “oui mais je savais pas aussi, on me dit rien”, là tu sais, faudra pas venir pleurer. Bref, j’avais dit, “on s’en fout de tes fléchettes”, je te disais de mettre les deux f de souffrir à la poubelle. Tu verras, ça fait “sourir”, tu rajoutes un e en douce, ça passe crème et tu comprends là ? C’est bon, ai-je été assez claire ? SOURIRE. “Faut sourire pour être belle”, c’est tout. Ca va pas chercher plus loin.
Ah, et je te parlais de tes fléchettes. En vrai, on en a quelques chose à faire d’elles. Parce que tu vois, c’est toi qu’elles tuent, une fois que ceux qui les ont reçues ont réussi à les enlever. Je le sais, parce que ça fait presque un an que c’est moi qu’elles tuent, limite en mode boomerang, mais pas trop. Parce que c’est quand il est parti, quand il a réussi à les enlever mes foutues fléchettes, que là, j’ai commencé à comprendre. J’allais souffrir, et les deux f, ils étaient du genre tenaces. Mais bon, moi, pis toi bientôt, quand je te passerai les rênes, on est encore plus fortes hein ? Tu promets ? Sinon, je vais devoir aller faire un tour dans le futur pour venir t’expliquer ma façon de penser. Et cherche pas à me dire que j’avais les âges les plus faciles, j’ai tout plein d’arguments pour démonter tous les tiens, un à un. Tranquillement. Genre “ado, un âge facile ? t’as quatre heures !” Et rien que ces quatres heures de dissert’, promis, c’est torture. Et c’est pas le pire ! Loin de là. Le pire, c’est les débuts. Les débuts de la vie et parce que l’école, un c’est pas la vie, et deux ça t’apprend pas la vie, t’arrives là, t’es paumée. Et toi ? Toi t’y seras encore plus que les autres parce que moi j’ai toujours pas compris pour les fléchettes, comment on fait pour pas crever quand celui qu’on aime, il se tire, et qu’il nous laisse là, avec un tas de souvenirs super lourd à porter toute seule alors qu’avant, il le portait avec nous et que c’était tout léger. Et tu comprendras pas non plus, alors cherche pas.
T’as juste la chance d’éviter LA perte de temps par excellence. Ouais, parce que j’ai compris, et que je vais te l’expliquer. Cours PAS après le temps. Un, tu cours pas vite, marche, t’iras plus vite, deux, même si t’étais la meuf la plus rapide de l’univers (c’que t’es pas, rêve pas), le temps, il est quand même plus rapide, trois, quand tu marches, tu t’arrêtes et tu prends des photos magnifiques et quatre, pourquoi courir ? Tu sais ce qu’il y a au bout ! Tu veux y aller plus vite c’est ça le truc ? Eh, toi, là, tu vas profiter de la vie et sourire à des gens. Comme ça, tu transpires moins, tu perds pas de temps, t’es belle. Et en plus, les gens, quand tu leur souris, ils te le rendent. Et ça, c’est beau. Perfect combo.
Dernier truc, après je te laisse, promis. Le matin, lève-toi avec envie. Parce que les matins les moins pourris révèlent les plus belles surprises, exemple, ton meilleur ami à côté de toi dans le bus un jour où c’est pas habituel.
Voilà, je sais, t’en peux plus de mes conseils pourris mais un jour tu comprendras.
Du coup, fais pas n’importe quoi, si tu veux pas que je vienne t’embêter !
Ecoute ton coeur, j’y suis toujours.
Je t’aime, (comme ça, je suis au moins une à t’aimer)
Lili
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Questionnaire de l'Atelier des auteurs

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