Suivez, soutenez et aidez vos auteurs favoris

Inscrivez-vous à l'Atelier des auteurs et tissez des liens avec vos futurs compagnons d'écriture.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
Image de profil de null

Sand.Bones

Sand.Bones
Romance historique - CV.

22 juin 1940, le Maréchal Pétain signe l’armistice avec l’Allemagne. Madeleine Perrin retourne dans sa ville natale, bientôt occupée par les vainqueurs. L’occupation se définit rapidement par la répression et une lutte de pouvoir. Ses préceptes seront mis à rude épreuve par un certain lieutenant. Dans l'horreur de la guerre, que choisir entre l’amour et les principes ?

---------------------------------------------------------------------------------------

Premiers écrits depuis... des années (je crois que ça remonte au lycée). Pardonnez-moi si les phrases sont simples et si le style ne claque pas, mais avec votre aide je vais m'améliorer !
239
266
818
201
Défi
Sand.Bones


J’inspire. J’expire. Ça sent le printemps, les fleurs, la nature. Coup de chance, je ne suis pas allergique. Ce matin, le Président a annoncé le déconfinement. Chouette, direz-vous. Non… Je me suis habituée à la situation. Mes meubles sont de bien meilleure compagnie que les Hommes. Je prends le café avec mes amies Table et Chaises, fenêtre ouverte sur mon jardin.
Porte m’appelle, je sais déjà ce qu’elle veut dire, mais je refuse de l’écouter. Elle m’incite à me socialiser, à reprendre contact avec la nature humaine.
Frigo se manifeste à son tour : il se sent vide. Je crois qu’il fait une petite dépression…
J’accepte d’écouter Porte, mais uniquement pour le bien de Frigo. Je sais que la nourriture le rend plus heureux.
Je m’habille. Gants, masque : je suis prête à affronter le monde. Finalement non… Je fais demi-tour. Porte m’encourage : « ce ne sera pas différent des dernières courses ».
Eh bien ! Elle avait tort. Dehors, ça grouille, court, crie, bouscule, pue. J’étouffe. La rue est bondée, nauséabonde. Ça me rappelle la coupe du monde… Adieu consignes de sécurité. Ça se frôle, ça se touche, ça s’embrasse. Ça ressemble presque à une orgie.
Je passe près du parc avant de rejoindre la supérette. Ils sont tous sortis pour un pique-nique. Les corps appellent le soleil, les cœurs cherchent la compagnie. Affalés dans l’herbe, ils rient, picolent, mangent comme si c’était le meilleur repas de leur vie. Ça me dégoute presque…
Bon… Finalement, Porte n’avait pas tout à fait tort. Le magasin est quasiment vide, tout le monde préfère se vautrer dehors.
Je prends les produits favoris de Frigo. Il a un faible pour la mousse au chocolat, ça lui remonte toujours le moral ! À moi aussi un peu…
À la caisse, le mètre de distance est encore respecté. Il faut dire que l’hôtesse fait régner l’ordre. Une fois passée, je range tout dans les sacs et rebrousse chemin.
Arrivée à la maison, je m’empresse de remplir Frigo et de tout raconter à mes amis : les humains sont trop bêtes. Vu comme c’est parti, on va vite y revenir au confinement !
19
14
15
1
Vous êtes arrivé à la fin
0