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Victorius wang

Victorius wang
Quand j'ai envie d'écrire et que mes textes se transforment en poésie. L'amour est un terme universel et moi avec mes petites mains et pensé je l'ai donné vie. Je veux que vous les preniez ce soit mon cadeau. Ils feront partie de votre âme et j'espère pendant longtemps.
Elles sont par souvent belles, mais elles sont mon être.
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Défi
Victorius wang

La mort, c'est la fin. Quand tout s'arrête. Quand tu ne ressens ni sentiments ni peur. Elle ne possède pas de couleur. Elle simple et limpide, mais rend les gens faibles.
Elle n'a besoin de personne pour exister.
La mort te fera peur en grandissant parce qu'elle est comme les parents.
À la fin de la journée, il t'arrête quand tu joues et t'emmène te coucher. D'un sommeil des justes.

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Défi
Victorius wang

C'est le moment. Arrêtez tout. Regardez. Elle arrive. Elle passe dans la rue, ses admirateurs se délectent à sa vue. Les gens se retournent sur son passage. Certains ont attendu avec impatience ce moment et d'autres sont des privilégiés de cet instant inoubliable. La vision de cette femme n'est que le symbole du péché originel. Elle rappelle la tentation dont personne ne peut se défaire, telle Esmeralda. Un défi pour le monde, un défi pour les gens.
Elle possède une chevelure abondante qui tombe derrière son dos. Ses cheveux sont bouclés, brillant des huiles avec lesquelles elle les entretient. Tant d'attention pour cette tignasse qu'elle tient de sa mère, en porte-drapeau. Une preuve flagrante, une légitimité qui fut émoussée par des mots jetés au visage un jour de haine : «Tu n'es pas ma fille.».
Comment pourrait-elle ne pas être sa fille ? Elle avait tout reçu d'elle , même ses plus terribles péchés. La raison ? Elle n’était pas voulue.
À chaque pas, au roulement de ses hanches, sa chevelure ondule et se fracasse sur son dos, telles des vagues sur une falaise. Sa noirceur contraste avec la pâleur de sa peau.
Lèvres rouges, d'un rouge à lèvres offert par un amant après une nuit de débauche. Une bouche à tentation s'étire sur des dents blanches. Sourire en coin, de contentement, faisant apparaître des petits plis sur sa joue. Bonheur d'une fossette, doigt de Dieu pour une chance infinie qui n'est pas si véridique. Car le malheur touche toute personne, même le plus beau des êtres.
Ses déplacements laissent un léger parfum qui crée une brûlure, un brasier destiné au plaisir des hommes et femmes qui ont l’occasion de le flairer. Flatterie insupportable.
La jalousie d'autres femmes, lui jetant les pires sorts pour son audace. Vipère, langue piquante, les rabaissements se déversent hors de leur bouche contre une personne qu’ils ne connaissent pas. Sa robe rouge, symbole d'une confiance proscrite, au décolleté donnant un vif aperçu de sa poitrine. On sent qu'elle est fière de cette admiration qu'elle récolte de la part de ses adorateurs. Une diablesse qui peut faire trembler les murs des chaumières. Elle a eu des hommes de toutes sortes dans son lit.
Rencontre de leur corps dans un moment intense.
Elle se souvient de toutes ces mains détaillant et de ces yeux caressant chaque partie de son corps nu. Les yeux brillant de fascination donnent une vive appréciation de sa magnificence, qu'elle récolte dans un désordre de désespoir qui frise l'hystérie. La rencontre de deux corps, vibrant, transpirant d'un sport ardent. Ils ne laissent qu'une trace indélébile sur son corps et sa vie. Elle ne se souvient pas de leur visage, ni de leur prénom. Le seul souvenir qui lui reste est celui de leurs ébats.
Elle n’est que femme d’un petit instant dans la vie des hommes ; pour devenir une maîtresse, une sex-friend, un coup d’un soir. Pourrait-elle refuser ce choix ? Elle ne connaît pas la réponse. Pour continuer à briller, elle se laisse emmener dans la folie charnelle. Malgré les insultes qui fusent de toutes parts : «Salope, pute, catin, fille facile». Pour une vie de tabou à la beauté incomprise.
Douleur déchirante de ce qui reste d’elle.
Arrivée dans son appartement, son repaire, son coin de décompression, elle s'abandonne au vice dans ce lieu où aucun homme n’a jamais posé les pieds. Elle le garde pour elle et ses sentiments.
Ses talons enlevés, son corps se dirige vers la salle de bain. Elle enlève toute trace de maquillage, se dévêtit et entre dans la douche. Elle se lave, se savonne de toutes parts pour une intention de propreté. Après cette délétion, devant le miroir, reflet de son visage, deux regards appartenant à la même personne. Apparition de tristesse, haine pour elle-même derrière ses beaux yeux noisettes. Un masque de beauté pour leur prouver, à lui, à eux, à elle, qu’elle est parfaite. Heureuse, bouleversante ; impossible à arrêter.
La beauté que sa mère a méprisée, son corps que son amour détruit et son être que les autres ont noirci, le tout resté en elle telle une partition qui se joue depuis la nuit des temps. Une vengeance contre une haine reçue petite. Une blessure douloureuse qui ne disparaît pas. Une revanche contre les faux mots d'un homme. Alors, les mensonges prennent une définition visuelle.
Mentir est devenu vital : un opium qui la fait se sentir bien pour la tuer en douceur, inévitablement. Ce mensonge n’est destiné qu’aux autres, pour leur regard,qui projette en elle pendant un instant une félicité qui se flétrit. Calomnier pour ne pas disparaître derrière les mots de gens, derrière leur mystification.
Appartenance à une vérité déplaisante, envie de vivre, d'être faussement heureuse. Sortie après deux heures de repos
Retour dans la pièce de théâtre, déguisement affûté. Lèvres roses, jupe noire, haut cintré noir. Claquement de talons sur le parquet de l’immeuble. Chemin vers une soirée, pour un faux moment de joie.
Et la voici à nouveau dans un lieu de perdition pour ce fait emmené dans la douleur d’un petit bonheur. Un homme s’approche d’elle, lui sourit, se présente et lui demande son nom. Réponse :« Anna, je m’appelle Anna.». Le sourire plaqué sur son visage, les yeux charmeurs. Beauté ébouriffante.
Mensonge.
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Victorius wang
Le monstre me rend visite presque tout les soir.
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Défi
Victorius wang

Allonger, les yeux fermés avec fermeté. Je laisse mon ouïe capter les sons environnants. Je prie d'une demande vaine pour que le monstre ne se montre pas à moi. 
Le vent dehors pousse une des branches de l'arbre de jardin, se heurtant à la fenêtre de ma chambre. Un souvenir relié aux arbustes me revient. Je me vois avec mon père, construisant une cabane. Les éclats de rire, le gâteau au chocolat. Je pourrai définir cette journée comme le bonheur. La seule dans ma courte vie. La seule dans ma courte vie. 
Je ne me rappelle plus quand tout à commencer. Il me semblerait être âgé de 6 ans, mon premier souvenir. 
Quand j'entends ses pas lourds. Je me glisse en dessous de ma couverture et me mets en boule. La porte qui s'ouvre, fait exposer mon cœur.
Ses pas se rapprochent de mon lit. Une ombre s'est cassée dans un délit inavoué.
Le monstre baisse ma couverture, je reste les yeux fermés. Il me caresse la joue de ses ongles et m’appelle, je ne réponds pas.
Son touché est plus appuyé et se dirige vers le bas de mon anatomie.
J'ouvre mes yeux de peur et les fige sur lui. Il est monstrueux, son sourire met à découvert ses dents pointues. Ces yeux rougissent de joie de ce qui prépare à me faire.
"Frédérique, tu es réveiller mon cœur? Je vais dormir aujourd'hui avec toi."
Elle rentre dans mon lit à ma droite, le visage tourné vers moi. Je me rappelle qui elle est, ma mère. Disparue dans sa folie à la mort de mon père. Je ne vois qu'une femme se perdant en elle-même. Ayant peur de me perdre aussi et voulais que je remplace mon père. Elle me donne cet amour qu’il est trop pour moi. Qui n'est pas de mon âge, incestueux. Tu es un homme mon fils. Alors je continue à regarder cette maman me sourire et me dit."Tu es un bon petit garçon, mon garçon" et je tombe dans l'oubli.Il est une heure du matin. “ Dis maman sais-tu quel jour on est . C’est mon anniversaire, je viens d'avoir 12 ans."
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Victorius wang

Le temps ne m’avait rien appris mais tu es devenu l'instigateur de mon apprentissage. Je t'ai aimé, j'en suis sûre, car je porte toujours ce fort sentiment pour toi. Je devrais plutôt te dire je t’aime. Tu es mon premier amour, mon premier coup de foudre, ma première peine, mon premier rêve et étonnamment. Dans ce couloir universitaire, je tes repères. Appuyé sur ce mur, tu voulais te confondre avec lui. Tu venais mes rêves, de la grâce de mon imagination.
Tu es venu sans faire de bruit, ma fascination a été créée autour de toi. Je te voulais près de moi. J'ai perdu mes mots avec toi. Je te montre ma personnalité. Et j’ai vu pour la première fois mes imperfections. Ça m'a fait mal, horriblement parce que j'étais sûr de ne jamais avoir à le vivre. Délicat sur la langue, mon aimé, tu as fondu. Aromatisant ma vision. Sais-tu pour quelle raison je t'ai choisi .Tu étais inaccessible, je pouvais t’aimer, toi la gueule d’amour. Je vivais à travers tes mouvements, tu m'attirais comme un papillon. Je ne peux pas t’appartenir car tu ne veux pas de moi. Regarde-moi rire, bondissant dans tes pensées. Fais apparaître ce petit sourire au coin.
Mon amour, tu es juste un rêve, tu ne peux pas être le mien. Mais je voulais garder une trace de toi, en tant que l'un des souvenirs les plus éblouissants. C'est pour ça qu'on est amis, pas des vrais, des faux-semblants. Tu t'inquiètes pour moi, je peux le ressentir, mais tu ne veux pas que j'espère. Je sais que tu me trouves apart, mon premier amour. Je t’ai cherché et j’ai trouvé un poète au silence de sa fragilité. J’aurais voulu tout prendre tes paroles, tes mouvements. T’ épouser juste pour une journée. Je veux ta peau et t'embrasser en rêve avec la rage pour te retenir. Il ne me reste que ton numéro de téléphone. Un message envoyé une fois par an. Je ne veux pas te perdre alors je ne te dirai jamais ce que je pense.
Je suis sûre que tu le sais mon aimé, je t’aime. Si le destin doit écrire notre histoire, nos chemins se croiseront à nouveau, vous me retiendrez, je vous tiendrai la main et ensemble, nous suivrons le chemin. Comme toujours, mes paroles ne sont que des rêves.
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Victorius wang

Elle s'appelle Victoria, elle est l'incarnation de ma rêverie et de mes songes éveillés. Elle est le mélange de cette enfance, une petite chose qui court avec fracas, sautillant, bondissant de joie, tel un petit pois. Sourire de bonheur, rire cristallisé. Elle murmure de plaisir, ingénieuse. Je vois sa splendeur, elle m'inspire avec orgueil, l'honneur de l'avoir avec moi.
Ainsi avec le courage qu'elle possède, elle laisse le dragon et l'amitié se tenir la main, la fleur dire bonjour à cet amour. L'elfe et le courage se prennent pour époux, le papillon et la tristesse apprennent à se connaître en dépit de l'amertume du monde. Voici ce que a été mon enfance, par aussi parfaite que voulue.
Tout n'est que jeu.
Un jour, le silence est devenu propriétaire, commandant , gommant, arrêtant le bonheur et la bonne humeur. Pour quelle raison ? Afin qu'elle puisse s'adapter aux caprices de ma vie. Moi, qui perdais un bout de mon enfance. L'adolescence est un moment désagréable qui m'a appauvrie en toute substance fraternelle. Alors elle fit ce geste.
Pendant un certain temps, elle ne bougea pas, attendant. Ses mains se croisent à travers une prière infaillible. Son cri est un appel à l'aide. Elle ne comprend pas, elle ne l'explique pas. Il faut qu'il y ait une solution. Pauvre enfant, elle est perdue, elle n'arrive pas à retrouver son chemin. Désespérée, défaitiste, elle se retrouve en boule au milieu de mon cœur. Alors mon esprit change, elle change pour devenir une adolescente portant l’ombre de la solitude, qui est devenue mon amie la plus fidèle. La solitude prend une grande place, s'étendant jusqu'à absorber tout ce qui m'entoure. Une double face s'affiche sur un même être. L'enfantillage et la maturité, pour une jeune adulte. Et voilà, tu naquis, Paule, toi cette adolescente que personne ne voulait. Tu as laissé le monde devenir un silence, cachée derrière tes livres tu t'es créé un château fort. Le plus solide de tous et personne ne pouvait traverser les murs. Pauvre Paule, tu t’es habituée à être incomprise et seule.
Dans cette phase, je me suis reposée à travers toi en attendant l'opportunité de vivre. J’ai confiance en toi et elle est fondée. Non, je ne suis pas seule. En dépit de la solitude qui accompagne le silence. Parce que au bout du tunnel, j'essaie de vous rassembler. Je veux faire revenir Victoria et comprendre Paule. Pour retourner à une enfance heureuse, vouée à cette paix apportée par Paule. Pour être moi, cette Stéphanie, toujours rêvée et acceptée. Je veux rester très bavard. Laisser mon imagination s'épanouit, se forme, acquiert de l'expérience. Je décorais délicatement mon univers, en la configurant comme une fleur, à la recherche d'un futur heureux. J'ai grandi porté par mon enfance et mon adolescence, maintenant j'ai envie de marcher à côté d'eux en dépit des difficultés.
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Victorius wang

De ce sourire atrophié,  ce passé de dédain et cet amour impossible, je me souviens d'elle me murmurant son amour au creux de mon cou. Je vivais pour la première fois un sentiment fort qui m'apprenait que j'étais faite pour être aimée. Son souffle me faisait frissonner et me comblait d’un sentiment d’accomplissement incommensurable qui laissait sur les joues des voisins et de tous ceux qui posaient leur regard sur nous, une chaleur à la teinte rosée. Notre couple n'était véritable qu’à nos yeux. Nos sentiments se mêlaient au chant du vent. Je pensais que cela ne s'arrêterait jamais. Je gobais naïvement tous les mots qu'elle me renvoyait. Comme je les aimais, ces mots. Ils avaient une couleur de joie que je n'arriverais pas à décrire.
Elle avait une beauté mate issue d’un métissage divers. Un regard franc qui semblait traverser tout obstacle. Mais ce n’était que du faux-semblant. J’aimais tout en elle. Pour cette femme, je me suis trouvée et acceptée.
J'ai changé, malheureusement ce n'était pas pour moi. Je me suis battue et j’ai aimé ce qu'elle me donnait. De ce fait, je ne voulais rien qui ne soit pas en rapport avec cette personne. 
J'aurais voulu qu'elle reste dans mes bras, me complétant pour l'éternité pour le meilleur et pour le pire. Hélas, un jour, cet individu a choisi de me quitter à cause du regard de son entourage. 
Elle n’était pas prête à faire ce grand saut dans le vide avec moi. Comme souvenir, j’ai gardé au creux de mon cou une vive brûlure qui me paraissait insurmontable et qui ne voulait pas disparaître. La guérison me paraissait impossible. Pourtant, j'essayai de rencontrer d'autres personnes. 
Celles-ci ne pouvaient s'emboîter avec moi. Leur place ne se trouvait pas au creux de mon cou. Ça semblait être impossible. Je finis par baisser les bras jusqu'au jour où je t’ai rencontré. Tu possèdes en toi cette joie de vivre que l'on ne pouvait comprendre.  Avec tes cheveux rasés et tes lèvres aux couleurs diverses, tu étais mystique. Ton corps possédait les formes qui rappellent d'où tu venais. De cet ailleurs que tu as traversé avec tes ailes cassées. De ce bout du monde où tu as tout laissé. Ton passé s'entassait devant tes yeux tel un brouillage. Avec toute cette force, tu me donnais le courage de continuer à battre des ailes. 
Un papillon aux ailes bleutées et à la fragilité sous-jacente. Tu avais reçu des attaques qui provenaient de toutes parts, mais tu continuais à voler, à voltiger. J'ai connu dans ce monde, dans ce ciel nuageux, une conjonction incroyable auprès de toi. Tu as réussi à me consoler de cet amour disparu. J'ai tout appris de toi. À me connaître avant toute chose et à me comprendre. Avec toi, j'ai appris à aimer doucement.Je t'ai donné et tu m'as donné. Nous étions semblables dans cet amour.
Rester auprès de toi me faisait me sentir bien. Tu savais qui j'étais et tu comprenais ce que j'étais. Alors, sur la plus belle musique et avec nos pas de  danse, nous avons tourbillonné, priant de ne jamais nous arrêter.
De ton passé, tu m'as raconté la souffrance. De tes blessures, tu m’as donné la compréhension. Ton sourire aux éclats qui brillaient d'une vivacité m’a laissé un bonheur indescriptible. Tu ne m'as pas laissée être soumise à toi, trouvant cela immonde. Tu ne restais pas seulement au creux de mon cou, mais partout où tu pouvais voltiger. Tu n'as pas laissé de brûlure, mais juste des odeurs de fleurs. Les pleurs que tu versais, je les consolais de toute ma force. 
C'était tout ce que je voulais te dire, à toi mon amour. En ce jour de bonheur, de notre mariage, en hommage à deux personnes qui ont su se trouver malgré leurs blessures. N'oublie pas que ta place se trouve au creux de mon cou. N'oublie pas que tu es un papillon. Alors voltige le plus haut et le plus loin possible. Sache avant tout que je serai toujours là pour toi.
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Victorius wang

Je crie très fort, comme une conne je déchire et je casse tout. Comme une folle, je me griffe le visage et j'arrache mes cheveux. Comme une truie, je pleure comme si on égorgeait. Mais les souvenirs demeurent. Et voici qu'il me regarde, me détaille et murmure derrière mon dos, imaginant, peut-être, que je ne peux pas les entendre. Je vois les yeux qui me suivent, qui examinent tout ce que je fais. Arrêtez, je vous interdis, que savez-vous de moi . Vous ne savez rien de moi. Vous êtes ignoble, vous êtes détestable, vous me dégoûtez. 
Je me permets de m'exprimer caché dans mon petit appartement comme un lapin, chassé par des chasseurs tellement puissants qu'on ne peut les arrêter. Ah! mais personne ne me voit. Il ne faut pas que vous soyez inquiet, j’ai cette capacité laborieuse de tout prendre pour recracher hors des vues de mon entourage. Je défèque des insultes ignobles. Parce que je suis triste, oui je le suis, mais la colère a emballé cette peine. 
Cette sensation d'être une perdante me colle à la peau. Alors je vais me perdre dans cette euphorie de folie. Je me déchaîne, je déchire les fauteuils, j'arrache les photos, casse le miroir, décroche le rideau et ma colère continue à monter toujours fort, puissante, sans que je puisse avoir l'idée de l’arrêter. Je peux me permettre d'être ce que je suis, ruiné parce que je suis seul dans cette pièce. Je peux me permettre d'être qui je suis, perdu car personne ne m'observe. Je peux me permettre d'être incompris, car il n'y aura aucun jugement à lancer.
Je vais ravaler tout à l'intérieur pour me reconstruire une belle image à l'extérieur. Si je fais une faute au travail j'accepterai d'être réprimandé. Si je me dispute avec mes frères, j'accepterai d'être fautif. Parce que j'ai l'habitude d'avoir le mauvais rôle au regard des autres. Moi, qu'il est cette foutue manière de baisser le regard quand je suis acculé de tour par. On me brusque monsieur, dame. Je suis une sotte incomprise. Pathétique .
Je finis vide d'énergie entourée par les débris de ma rage libératrice. La petite gentille jeune femme, la fille a la douce mère, la sœur aux frères protecteurs, la salariée a la patronne travailleuse. Ne sois pas comme moi parce qu'être faible, gentil, tu te fais dévorer. J’ai un conseil à donner à tous ceux qui sont comme moi, apprenez à manger la chair avec vos dents. Arracher le bout, mastiquer très longtemps et recracher calmement et vous verriez personne ne vous prendra de haut. Parce que vous êtes forte. Je suis incapable de le faire, sois capable de le faire.
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