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Aïnhoalouest

Aquitaine.
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œuvres
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défis réussis
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"J'aime" reçus

Œuvres

Défi
Aïnhoalouest

J'ai 18 ans, bientôt 19, et j'estime ne pas avoir vécu le quart de ma vie. Je pense pas avoir plus de mérite, ni avoir vécu plus de douleur qu'un autre ou qu'une autre. Je pense que chacun à une histoire à raconter, son histoire, et qu'elle a été autant semée d'embuches que la mienne. Je pense que la différence c'est de dégager ces embuches de notre chemin, de notre vie, pour pouvoir continuer à avancer. Il ne faut pas passer au dessus non, il faut les dégager de notre chemin, passer au dessus c'est reculer pour mieux sauter.
Tu vas vivre beaucoup de choses, des choses magnifiques, d'autres un peu plus moches. Les évènements les plus moches prendront très souvent le dessus, je ne vais pas te le cacher. C'est pour ça qu'il faut que tu retiennes ce proverbe chinois qui dit "Tomber 8 fois pour se relever 9". Les embuches te feront tomber, bien plus souvent que tu ne le penses, et tu leur donneras toute ton attention jusqu'à en oublier les magnifiques choses autour. C'est un sentiment humain: s'apitoyer sur son sort, ne voir que le mauvais, n'imaginer que le pire, c'est humain, alors ne t'en veux pas, parce que oui toi aussi tu as le droit. Tu as le droit d'avoir mal, de souffrir, de hurler à en perdre poumons, de lâcher prise, de vouloir tout abandonner. Tu as le droit de t'effondrer, de demander de l'aide, de crier au secours, tu as le droit même si tu détestes les gens comme ça. Je t'en donne la permission mais à une seule condition, tu devras te relever. Cris autant que tu veux, tapes ce que tu veux, cours jusqu'ou tu voudras, mais toujours il faudra que tu reviennes, toujours il faudra te relever, parce que je t'interdis de louper une seconde de ta vie pour quelqu'un d'autre. Tu sais la vie est bien courte, et c'est quand il te restera plus de souvenirs que de moments à passer que tu t'en rendras compte, sauf que se sera trop tard.
Il faut que tu cesses de te poser quinze mille questions, ne t'écoute pas et avance.
Ma chère Aïnhoa, tu vas traverser des moments pas cools je te l'avoue, mais tu en ressortiras toujours plus forte et armée pour la suite. Je t'écris cette lettre pour te prévenir, te mettre en garde, te rassurer et t'épauler, parce que tu en as besoin, tu as besoin de savoir que tu n'es pas seule, tu ne le sais pas assez et je tiens à te le rappeler, tu n'es pas seule, je serais toujours la moi, et puis tu as une famille géniale aussi tu sais. Tu t'en rends pas compte, tu as peur qu'ils te jugent, peur de te confier à eux, mais crois moi que c'est l'une des plus grosses conneries que tu feras, refuser de leur parler et rester seule dans ton coin. Tu as des parents géniaux, un père qui croit en toi plus que toi même, une mère qui n'attend que ça que tu lui parles, et puis tu as deux supers soeurs aussi, une petite qui sera toujours là dans les coups bas pour te sortir la tête de l'eau et réussir à sortir ces magnifiques éclats de rires de ta gorge, elle réussira malgré toi à t'arracher ces precieux sourires. Puis tu as une grande soeur qui sera toujours de bons conseils parce que ce que tu vis, elle l'aura vécu. Encore une fois, tu n'es pas seule, et tu ne le sauras jamais assez.
Je ne tiens pas à ce que tu passes ta vie à prévoir et planifier chaque minute de chaque journée, ça servirait à rien tu sais. Ce qui doit arriver arrivera et contre le récit de ta vie tu ne peux rien.
Tu vas connaître la perte. La faucheuse n'a aucune pitié avec personne. C'est une douleur singulière que tu auras toujours en toi, mais elle s'atténuera et laissera place à un peu plus de sérénité avec le temps. La première année sera la plus dure : chaque première fois sans cet être aimé seront poignantes. Les mots n'exitent pas pour te dire à quel point tu auras mal, à quel point tu te sentiras seule. Tu rejetteras les gens, ces personnes qui ont encore ce que tu n'as plus, et tu leur en voudras très fort. Mais la personne à qui tu en voudras le plus se sera toi. Tu te détesteras de ne pas avoir dis ce que tu aurais du dire, ne pas avoir fais ce que tu aurais du faire. Alors s'il te plait, n'attend pas pour dire je t'aime.
Tu vas connaitre l'abandon, ce sentiment amer que tu ne comprendras pas toujours. Les gens ne sont que de passage dans nos vies, rares sont ceux qui resteront et planteront leur tente dans ton coeur. Mais ne te braque pas, ne rate jamais une occasion de donner à quelqu"un ou de recevoir parce que tu as peur de souffrir.Si c'est ce que tu penses, je t'arrête de suite, vivre ne sert a rien. Ne regrette aucune histoire, aucune rencontre, malgré le goût amer qu'elles laisseront, elles feront parti de ta construction. Tu seras fasconnée par toutes les personnes que tu croiseras, aimantes ou destestables, elles feront de toi ce que tu es aujourd'hui.
Tu connaîtras de belles histoires d'amour, tu donneras beacoup, beaucoup trop parfois, jusqu'a t'oublier et te noyer. Je suis là moi. Et je te dis que tu ne dois jamais douter de toi, ne remet jamais en question tes valeurs. Cesse de te faire du mal pour des personnes qui ne veulent que t'écraser. Vis pour toi. Sois heureuse. Tu comprendras tard que pour être heureuse et vivre pour toi il faut être égoïste, tu apprendras à l'etre.
Je ne te mens pas, nombreux seront les moments ou tu te sentiras seule et délaissée comme si tu étais invisible aux yeux de tous. L'envie de tout abandonner te viendra souvent à l'esprit, mais tu n'as pas le droit. Prouve au monde entier que tu es forte et que tu n'as que le ciel comme limite. Je serais la petite voix dans ta tête qui te retiendras dans tes idées noires, je serais cette petite voix dans ta tête qui te dira que tu es va être heureuse et que ta vie sera remplie de belles choses. Tu vas vivre des choses extraordiniares et ça tu peux pas les louper. Il faut seulement que tu comprennes que la vie c'est des montagnes russes, et que quand tu chutes, la montée n'est pas très loin.
Enfin ma p'tite Aïnhoa, j'aimerais que tu me promettes une chose, ne baisse jamais les bras. Contrairement à ce qu'on te dira, tu mérites le bonheur comme tout le monde, alors s'il te pait cesse de vivre pour les gens. Vis pour toi, fous toi de leurs regards, fous toi de leurs opinions, cesse de t'arrêter à une critique, arrête de t'éffondrer au moindres doutes !
Tu aimes écrire, tu penses que les maux vomissent les mots, et que les proses ne naissent pas par hasard. Tu penses que les mots sont des hurlements intérieurs pour faire sortir la douleur. Tu penses que écrire est primordial pour guérir. Alors écris, et ne cesse jamais d'écrire.
Tu es toi et tu es entière sans quelqu'un d'autre. Tu n'es pas une fraction. Tu es un chef d'oeuvre complet et tu n'as besoin de personne pour valider ton existance.
Tout ira bien, fais moi confiance.
Je t'embrasse.
Aïnhoa.
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Défi
Aïnhoalouest

Daniel,
Si je t’écris cette lettre, c’est que tu nous as quitté. Alors oui, peut être aurais-je du l’écrire avant, ou peut être pas, mais de toute façon aujourd’hui la question ne se pose plus . Tu n’es plus là.
Je sais pas si cette lettre servira réellement à quelque chose. Il n’y a pas de raisons concrètes pour lesquelles j’écris ces mots. Peut être pour me vider, m’ôter un poids, espérer que peut être, peut importe ou tu sois, si cela existe comme tant de gens le disent, tu la liras. Ou peut être que je me fais juste des situations purement utopiques dans ma tête. Tout ça n’est que rhétorique évidemment. Et puis même si ça ne l’était pas, qui y répondrait ?
Nous sommes mercredi 29 novembre et il est 22h31. Cela fait deux jours que ton coeur s’est suicidé. Je l’ai appris par maman, au téléphone. Elle ne m'a pas eu du premier coup alors elle m’a laissé un message. Sauf qu’elle ne laisse jamais de messages, alors j’ai tout de suite su. Je peux pas te cacher que j’ai pleuré. Je suis rentrée a la maison a pied sous la pluie sous la nuit et j’ai pleuré.
C’est compliqué de réaliser et de se dire que je ne te reverrais plus. Que la mort me fera oublier peu à peu ton visage, ta voix, ton odeur, et tout ce qui faisait de toi Daniel.
Avec la plus grande objectivité possible, je me dis que c’est peut être mieux comme ça. Je me dis que personne ne dure éternellement et surtout pas dans de telles conditions.
A Noël cela va faire un an que je t’ai vu. Un an que je suis passée devant toi sans même te reconnaître. Tu étais la devant moi, les pommettes creuses, les jambes fragiles, les yeux vides, le visage ridé. Je sais pas si tu t’en souviens mais je vais quand même te raconter d’accord ? On a du rester 1h30/2h a tout casser. On discutait avec Christiane et toi tu étais la, assis, la tête lourde et le regard indéchiffrable. Ils diront que tu n’étais déjà plus là, qu’il n’y avait que du vide. Qu’une simple enveloppe physique, que ton esprit ne demeurait plus. Ils diront qu’un espace lacunaire s’était installé dans ta tête, que les souvenirs s’étaient déjà envolés. Ils diront que tu n’étais déjà plus. Mais moi je leur dirais tout le contraire. Je leur apprendrais que tu étais là, certes bien caché, bien enfouis mais que tu étais là. Tu respirais, ton coeur battait, tes yeux se baladaient et tes oreilles traînaient. Tu étais là. Des fois je le crois et d’autres j’en suis sure. Tu n’as pas été constamment présent, mais tu as eu ces moments de lucidité qui m’ont donné l’espoir et l’envie d’y croire. De croire que rien n’était fini, que ton esprit était encore là. Encrer dans un espace temps, les souvenirs étaient toujours présents. Je l’ai vu, je l’ai senti. Sinon pourquoi tu aurais poser tes yeux insistant sur mon visage ? Pourquoi aurais tu chercher mon regard ? Pourquoi aurais tu pris ma main pour l’embrasser ? Moi je pense que tu étais là, et que d’une manière ou d’une autre tu demeuras, ton âme et ta pensée resteront auprès de moi.
Je sais ce qu’il va se passer. Je vais faire la route samedi pour te faire un ultime au revoir. Le dernier de toute une vie. Je vais venir et te rejoindre au point de rendez vous. Les Charmes, ta maison, ta si belle maison dans laquelle je ne pense pas un jour pouvoir y entrer encore une fois. Je vais me rendre a l’endroit ou tu me disais au revoir d’un signe de la main. Je vais m’y rendre et ça sera insoutenable. Je vais me retrouver dans l’incapacité totale de me retenir de verser mes larmes. Je partirais avec l’image de ton au revoir d’un signe de main, et tu partiras avec mon au revoir par écris. Tu le sais pas et tu le sauras jamais, mais je ne m’exprimerais jamais aussi bien qu’a l’écrit, tu ne sauras pas non plus que j’adore ça. De ton au revoir jusqu’au mien, je vais marcher. Je partirais des Charmes pour arriver au cimetière. Je sais pas combien de temps cela durera réellement. Émotionnellement cela dura une infinité de minutes. Alors oui y’a des infinis plus grands que d’autres, mais celui là sera le plus long. Et pendant cette infinité de minutes, je vais regarder les gens autour de moi. Je vais me remémorer ces moments a tes côtés. Je me souviendrais de ton potager, des cours de piano de Christiane, de l’heure des poubelles avec toi et plus particulièrement d’un soir a Reichshoffen sur tes genoux. Je me souviendrais de tes étreintes douces et légères, de tes baisers d’amour et de ton cœur immense. Je me rendrais compte alors que ces moments ne demeureront plus qu’a un seul endroit : dans les tiroirs de ma mémoire. Je me prendrais alors une immense claque en prenant conscience que tu n’es plus et que tu ne seras plus que dans ma tête et mes souvenirs seulement. Cette marche funèbre me paraîtra alors transcendante. Je me dirais que j’aurai du te dire des tas de choses sur moi, que ces moments étaient au final trop courts et que je n’ai pas assez profiter. J’observerais les gens et leurs expressions. Je réfléchirais au sens de la situation. Arriver sur les lieux de mes au revoir je me dirais alors que cette infinité de minutes était au final trop courte. Paradoxal non ? Je suis d’accord. J’arriverais sur les lieux de mes au revoir à reculons. J’aurais alors le désir de figer la situation. De prendre la télécommande de la vie et de la mettre sur pause. Je demanderais a Mrs Temps de m’accorder quelques une de ses filles les minutes. Je lui expliquerais que j’ai besoin de souffler, d’inspirer profondément l’air frais de la Dordogne pour expirer ma douleur. Je lui expliquerais que je suis essoufflée et que j’ai besoin de ce second souffle. Que j’ai besoin de lui, que j’ai besoin de temps. Il m’enverra balader comme à chaque fois et il finira par m’échapper toujours. Avec son doux rictus il s’écoulera et je tenterais en vain de lui courir après. Au final je souffrirai d’une chose que je ne pourrais jamais perdre ou gagner, parce que seul les choses que tu peux posséder se perdent ou se gagnent. J’écouterais les gens parler, renifler, pleurer. Je fixerais ce cercueil dans lequel tu te décomposeras tôt ou tard. Et à cet instant précis j’aurais juste envie de mourir pour ne plus rien ressentir de tel. Cette pensée s’évadera très vite dans l’univers lacunaire quand je penserais aux gens autour de moi. Je ne suis pas seule, tu ne me laisses pas seule ne t’en fais pas. J’ai plein de monde autour de moi, un monde qui m’aime pour ce que je suis, un monde qui mérite que je me batte pour demeurer. Un monde auquel je fais la promesse de n’avoir que le ciel comme seule limite.
Alors le moment viendra de déposer cette lettre sur la boîte qui renfermera ton corps meurtri. Cela me demandera un courage et une force surhumaine, mais a tes côtés je ne l’ai jamais réellement été, et j’espère ne l’être entièrement jamais. Je regarderais ton corps s’enfouir sous la terre.
Je te mentirais, si je te disais qu’il n’y aura pas de moments difficiles. Y’en aura, plus d’un. Des coups de blues des coups de mou. Des moments ou je me sentirais incapable de m’en sortir, mais c’est comme tout : le temps, les gens, les moments, tout n’est que passager, alors ces moments ou je broierais du noir le seront aussi. Ça ira, je te le promet. Tu peux partir serein. Souviens toi de moi, souviens toi de nous. Et je garderais toujours en moi une partie de toi. Pour toujours et a jamais tu seras un barreau de l’échelle de ma vie. Celle que je grimperais pour toucher le ciel.
Mon chère Daniel, je te laisse partir, prend bien soin de nous et si tu la croises embrasse la très fort de ma part et dis lui que je la porte sur moi tout les jours.
Je t’embrasse, et t’aime très fort.
Aïnhoa.
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Aïnhoalouest

Je crois sincèrement que la critique ne doit être froide et emplie de haine mais toute au contraire doit être amusante et poétique. La critique doit être réfléchie, et intelligente, et surtout portée au raisonnement.
Vous voyez et lisez que du moche dans chacun de mes vers et de mes tableaux et me reprochez d’entretenir le vilain dans chacune de mes lettres. Vous reprochez mes exagérations des côtés hideux ainsi que de faire grossir les courbes des femmes. Mais la laideur est plus vraie que la beauté car elle est éternelle alors que le beau ne dure pas. Mais regardez ces petites vieilles bossues, brisées et tordues ! Ces femmes méconnaissables, honteuses d’exister, paresseuses, qui pourraient faire un fleuve avec leurs pleurs ! Ne leur trouvez vous donc aucun charme aucune sagesse dans leur vieux corps ? Cette si exquise laideur qui perdura dans leurs yeux ridés et pour moi le plus infinie.
Ainsi vous pensez que l’idéal est utopique et que ma vision de l’idéal l’est encore plus. Mais essayez de voir au-delà du bout de votre nez. Regardez mes chères aveugles pareils aux mannequins! Ils vivent dans leurs rêves! Ils inventent leurs monde! Mais je leur fais entrevoir le monde invisible et immatériel de l’Idéal! J’efface le réel pour préférer un imaginaire plus acceptable! Et vous osez prétendre que mes proses sont factices, presque incompréhensible?! Eveillez vos sens! Tout ce qui nous entoure est constitué de symboles uniquement discernable par âmes poétiques.
Délicate bêtise humaine. Moi poète, vous allez sermonner que la prostitution est dénigrement irrespectueuse. Quel homme, quelle femme, n’a donc jamais profité d’un corps inconnu qui vous étaient offert? La prostitution est a la beauté ce que madame de Bovary est a Flaubert, l’art du désir. Un corps est un corps, mais quand il vous est inévitablement donné n’est il pas d’une beauté et d’un charme insaisissable? Telle est cette mendiante rousse que vous croisez jour après jour sur le trottoir, inlassablement étreinte du désir sexuel. Son corps maladif, ses nœuds mal attachés, ses seins radieux, ses baisers! Dites moi qui?! Qui repousserait cette gueuse ne demandant rien d’autre qu’a être mise à nue?! Ne répondez pas. Personne. Cette personnalité n’est pas laide! Elle est ivre de beauté a chaque coins de l’allée!
Les parfums, les couleurs, les textures sont des mélanges travaillés. Chacune de mes rimes sont des formidables mélanges travaillés. Ne me reprochez donc pas d’allier les saveurs a la texture ni la vue a l’odorat! Tout ce qui constitue ce monde est indéniablement lié et inutile de l’ignorer!
Alors mes chères lecteurs, censurez tout ce que vous voudrez de moi. Mes lettres, mes livres et mon âme, rien ni personne ne m’empêchera d’écrire mes pensées les plus maladroites, les plus belles, les plus ténébreuses et les plus obscènes qu’elles soient !
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Questionnaire de l'Atelier des auteurs

Pourquoi écrivez-vous ?

Pour m'exprimer, me libérer, pour suciter des émotions.
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