Le cri des mouettes à Paris, près de la gare Saint-Lazare. Je suis désormais écrivain, magicien, pianiste, lecteur assidu, grimpeur, ingénieur et célibataire, dans l'ordre d'importance. Pour la société, je suis juste un ingénieur célibataire. Sûrement ont-ils raison, ce qui n'est qu'à moi ne vaut rien.


    En prenant un café avec les autres ce midi, un long silence gênant ne m'a pas gêné. Quand une des personnes s'est enfin mise à parler, tout le monde a tourné la tête vers lui dans la seconde et a paru soulagé.

Quelles que soient les lunettes, c'est toujours sur nos yeux qu'elles s'appliquent. Ce roman reconstitue ce qui se passe derrière le nerf optique, entre la déformée du verre et l'apparition pure du sentiment au cerveau. C'est une chronique d'une vérité individuelle, une vérité pouilleuse, emplie de la crasse d'un bord de Garonne rempli de miasmes et d'alcool. J'y raconte la quête du malheur d'Arthur, qui ne plonge que pour plonger, par appétence pour le repoussant, un dégueulis d'humanité qui va remonter aux sources du marasme qui l'étreint.

Un polar au jus de goudron et à la langue de boeuf.