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Aceep

Paris.
Aceep
Un petit receuil de poésie, mélange de ces petites choses bienheures auxquelles nous ne prêtont plus attention, de ces douleurs inommables qui nous assailent parfois sans crier gard et de petites digressions qui ne font qu'alimenter la réflexion sur notre monde et son fonctionnement. En résumé ? Un morceau d'âme couché noir sur blanc.
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Défi
Aceep

Le vent soufflait une douce brise tiède, caractéristique du printemps qui s'installait lentement sur toute la région. À perte de vue, de hauts sapins et autres conifères se dressaient fièrement aux côtés des différents hêtres et chênes. Peu à peu la nature reprenait ses teintes vertes après un hiver de froid intense. Le ciel bleu parsemé de nuage d'un blanc éclatant surplombait le tableau, lui conférant clarté et beauté. Au centre de la forêt s'élevait une colline recouverte d'herbe où poussait un majestueux cerisier, vieux de plusieurs siècles, sur lequel apparaissait déjà de sublimes fleurs blanches qui donneraient, une fois le temps venu, de délicieux fruits. À plein poumon, on pouvait respirer l'air pur qui semblait libérer le corps de toutes les tensions accumulées durant l'année. Quelques timides rayons de soleil se risquaient parfois de derrière les nuages. Ainsi, ils réchauffaient l'atmosphère donnant à la peau la délicieuse impression de chaleur qui s'immisçait au plus profond de chaque être, apaisant chaque muscle, engourdissant l'esprit. Debout tout là-haut, rien ne semblait pouvoir m'atteindre, protégé pour par une nature fertile, forte et immortelle. Mon coeur battait la chamade, éblouit par tant paix, des heures je pourrait rester là a observé ce monde immobile et innocent, pure de toute cruauté. L'admiration naissait au fond de mon coeur devant un spectacle si merveilleux. La nature possédait ce que j'avais toujours désiré : la stabilité. Cette sensation de liberté qui inondait chacune de mes veines qui battait le rythme au son de ce silence intacte. Des frissons parcouraient tout mon corps, j'aurais voulu rester là éternellement, garder à tout jamais en moi ce bien-être infini.
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Défi
Aceep

Dès que nos regards se croisent, c’est une explosion de millions de sensations qui déferlent en moi telle la vague titanesque d’un tsunami. Toutes mes émotions à son égard se mêlent, je ne sais plus ce que je ressens pour elle, de l’amour ou de la haine ? Ou peut-être m’effraie-t-elle ? Chaque sentiment afflue, sans que je ne contrôle plus rien. Ils s’agrègent pour former un fleuve tumulteux que rien ne semble pouvoir arrêter. Sauf son sourire. Qui agit promptement, comme un calmant directement injecté par une seringue dans mon sang. Apaisé, mon regard toujours posé sur elle, tout ce qui nous entoure à disparu, nous enfermant dans une bulle si fragile que je n’ose plus aucun mouvement de peur de la briser.
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Défi
Aceep

Thème : aventure
Mots imposés : charette, sang, cheval, traversée, porc, sel

Sur les routes cahoteuses de l'empire, Ydrian conduisait sa charette remplie du fruit de ses récoltes qu'il allait tenter de vendre tout à l'heure au marché. Deux fois par semaine, il faisait le chemin jusqu'au village le plus proche de son exploitation à environ une vingtaine de kilomètres, Charetreux. De père en fils depuis maintenant quatre générations, ils participaient au marché, ils habitaient ou avaient tous habité cette vieille ferme où le vent sifflait par intermittence à travers des interstices invisibles. Trois générations avant Ydrian avaient utilisé cette charette, emprunté cette route jamais pavée malgré les promesses de l'empereur. Ydrian la connaissait par coeur, il aimait l'arpenter.
Aujourd'hui, le soleil brillait, la brise légère ne faisait pas tanguer la cariole. Il vit au loin l'élevage de porcs de son ami Marcuss. D'habitude, à cette heure, ils auraient dû être dehors, pourtant rien de bougeait. Intrigué, Ydrian décida de rendre visite à son ami, quelques instants, se dit-il, pour se rassurer. Devant la maisonnette de Marcuss, Ydrian sauta de sa charette, s'avança tranquillement en appelant son ami. Il s'arrêta subitement en appercevant un porc le corps entouré de sang. Alerte, Ydrian s'approcha de la maison sans entendre le moindre bruit. Arrivé au niveau de la fenêtre qui donnait sur la cuisine, il vit le désordre qui régnait à l'intérieur. Prenant son courage à deux mains Ydrian entra, parcourut chaque pièces jusqu'à trouver son ami, allongé au pied de son lit, il avaitdû être surpris dans son sommeil. Ydrian approcha son visage de celui de Marcuss espérant détecter un souffle. Il sentit doucement contre son oreille l'expiration de son ami. Rassuré, Ydrian examina les plaies, deux d'entre elles semblaient surperficielles, mais la dernière entaille était plus profonde et le sang coulait encore. Affolé, Ydrian tenta de parler à son ami, qui resta desespérement inconscient. Alors il se leva, court jusqu'à sa charette, détacha son cheval à toute vitesse et monta à cru, porté par l'espoir de ramener à temps un médecin pour soigner son ami.
Pour arriver plus rapidement au village, il fallait passer à travers champs. Or, la traversée s'avéra plus ardue qu'Ydrian ne l'avait imaginé, son cheval n'était plus tout jeune et manquait régulièrement de tomber ou de se prendre les pattes dans les racines. Poussant au triple galot sa monture déjà épuisée, il fallut deux bonnes heures à Ydrian pour atteindre le logement du médecin. Il frappa à sa porte plusieurs coups paniqués, jusqu'à ce que le viel homme lui ouvre la porte. Alors, Ydrian balbutia :
- Marcuss, il est blessé, chez lui, et ses porcs, ils sont morts.
Avec un calme placide, le médecin lui demanda :
-Respire-t-il encore ?
- Oui ! J'ai vérifié ! Il faut que vous me suiviez au plus vite !
Ydrian tira sur le bras du médecin pour l'enjoindre à le suivre mais celui-ci résista.
- Doucement jeune homme, il ne me servirait à rien d'aller là-bas sans mon matériel, je ne pourrais pas le sauver. Suis-moi, je vais réunir ce dont j'ai besoin.
Ydrian entra, suivit l'homme dans sa maison, jusqu'à la pièce où il recevait habituellement ses patients. Incapable de tenir en place, Ydrian sautillait d'un pied sur l'autre, si bien que le docteur lui demanda de le laisser préparer son sac en paix et d'aller chercher dans l'épicerie d'à côté un sachet de sel. Ydrian courut au-dehors de l'habitation et se rua sur la petite échoppe, demandant à tout-va un sachet de sel que la propriétaire lui tendit, visiblement un peu éffrayée par sa précipitation. Ydrian laissa une pièce sur le comptoir et repartit chez le médecin qu'il trouva sur le pas de la porte.
-Voilà votre sel, pouvons-nous partir maintenant ?
Le docteur hocha la tête et grimpa sur son propre cheval suivant Ydrian à travers champs jusqu'à la ferme de Marcuss. Là-bas, le médecin entra et se dirigea à la suite d'Ydrian jusque dans la chambre. Tous deux s'agenouillèrent auprès de l'éleveur, puis le médecin secoua la tête.
-C'est trop tard, je ne peux plus rien pour le sauver, son âme s'en ai allé, c'est maintenant le prêtre qu'il faut prévenir.
-Mais, et le sel, il ne pourrait pas vous servir ?
- Non, je voulais seulement que tu me laisses un peu de place. Maintenant, remonte à cheval et retourne au village prévenir le prêtre. Averti aussi les miliciens qui doivent se trouver au bar à cette heure- ci, je pense que ton ami a été assassiné.
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Défi
Aceep


Lorsque la nuit tombe, qu'enfin brillent les étoiles, je sors admirer cette beauté inégalable, cette frêle lumière qui défi l'obscurité.
Sur le pas de la porte de mon chalet je m'assois. Le regard tourné vers les confins de l'univers , le visage dissimulé dans l'ombre, la nuit efface tout : les arbres, les formes, les couleurs. Le monde s'exprime maintenant en nuances de gris, la monde ne semble plus se limiter qu'aux quelques mètres qui m'entourent.
La nuit qui nous rend aveugle, la nuit qui ne doit souffrir d'aucun bruit, la nuit si intime. La nuit parfaite est silencieuse, elle nous protège de tous les regards inquisiteurs, elle nous offre les plaisirs du repos.
Où qu'elle aille la nuit ne vient jamais sans la lune. Et cette lune justement, partout elle me suit. Peut-être que la nuit me suit elle-aussi ?
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Aceep
Parce que bouillonnent les émotions
Libère les avec passion
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Aceep
Le 6 juin 2023, Paris, Claude,   Il y a tant de mots que je ne peux pas prononcer face à toi et , pourtant, j'aimerais me défaire de ces maux. Tu es le fantôme qui me hante, me harcelant jour et nuit. Chaque seconde résonnent tes propos. Ils sont ancrés au fond de moi, et il me faut admettre que rien ne les fera jamais disparaître.   Même sans toi, mon enfance aurait été chaotique, mais tu l'as rendue infernale. Tu ne m'as jamais dit que j’étais jolie ou intelligente, ni même que tu m’avais aimée. Jamais vraiment. À défaut, tu m’as fait me sentir comme la source même de tout ce qui est mauvais. Je suis la raison de tes malheurs, tout aurait été mieux si je n'avais jamais existé.   Intellectuellement, j'ai conscience de l'absurdité de ce que je dis. Que tu es simplement incapable d'être père ou conjoint, que tu détruis malgré toi. Mais cela ne m'empêche pas de souffrir. Je me dois de n'exister que pour rendre heureux autrui, mon existence n'a sinon aucune raison d'être. Voilà ce que tu as créé : une femme qui ne comprend pas que faire le bonheur des autres ne sert à rien si cela ne conduit pas à son épanouissement.   J'ai désespérément cherché à attirer ton attention et chaque fois
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Aceep
Il était là, cheveux au vent, au bord de la falaise qui surplombe tout le paysage. En contrebas, coulait la rivière qu’ils avaient si souvent parcouru main dans la main avec la nature comme seule témoin de leur amour. À gauche, s’étendait l’immense forêt de conifères, verts, majestueux, éternels. Quand ils étaient jeunes, c’était dans cet endroit qu'ils avaient passé le plus clair de leur temps grimpant, jouant, inventant à tour de bras mille et une histoires rocambolesques de monstres, d’aventures, de trésors, de chevaliers, de pirates… Au pied de la falaise, une petite étendue d’herbe permettait d’accéder au sentier qui menait jusqu’ici. Il soupira, à cette distance le village n’était même pas visible. Il aimait la douce rumeur de l’eau, l’agréable chant des oiseaux, le discret bruissement de l’air qui s’engouffre entre les arbres. Tous ces sons se mélangeaient pour créer une mélodie envoûtante qui délivrait les âmes tourmentées de leur fardeau quotidien. Aussi paisible fut ce lieu, son cœur continuait de se serrer dans sa poitrine. Chaque seconde était une lutte acharnée pour que ses larmes ne sillonnent pas son visage. Le temps semblait s'étirer à l’infini, le soleil ne finirai
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