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Calypso Dahiuty

Calypso Dahiuty
Une étudiante. Un journaliste. Deux jeunes ados... Autant de personnes que de mois dans l'année, autant de personne qui y sont passés... Oh, pour des choses différentes, bien sûr ! Et pas toujours volontairement, c'est vrai.
Disparitions, chantage, trahison, les gens défilent les témoignages se succèdent, les rumeurs s'envolent et la vérité se cache.
Mais ils ont tous joué un rôle dans cette histoire là...
L'histoire du Bâtiment Douze.
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Calypso Dahiuty
Depuis la disparition mystérieuse de ses parents, il y a huit ans de cela, Dimitri vogue entre la Pension et l'imposant manoir de ses grands-parents.
Jeune, intelligent, plutôt solitaire, il mène une vie tranquille, malgré les nombreux secrets qui l'entourent et auxquels il a fini par s'habituer. Mais cette année là, en rentrant chez lui pour les vacances, des éléments étranges s'enchaînent et il plonge dans des rêves qui paraissent trop réels pour sortir de sa propre imagination.
Mais est ce que ce sont vraiment des rêves ?
***

Jusqu'ici, ce texte ne connaissait que la solitude de la page Word... Mais j'ai à présent décidé de vous montrer ce premier jet que je suis encore en train d'écrire. Alors, n'hésitez pas à annoter et à commenter. Je ne veux pas de pitié, je veux que mon histoire soit parfaite, (du moins autant qu'elle peut l'être) et elle est loin de l'être...
J'espère que Dimitri vous plaira...
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Calypso Dahiuty
Quand on vient de se faire larguer à 87 ans, que peut-on faire de concret ? (à part manger et pleurer ?). On se prend en main, on recherche un nouveau partenaire et la vie redémarre... En tout cas, c'est bien l'intention d'Augustine, qui ne tient pas à mourir dépressive.
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Défi
Calypso Dahiuty

La tête tournée vers le ciel, le corps dirigé vers la mer en furie, une jeune fille s'apprête à sauter, à esquisser ce dernier pas qui, normalement, ne devrait plus rien lui coûter.
Tranquillement, avec une douceur peu commune, le vent balaye ses longs cheveux soyeux qu'elle avait longuement coiffés pour la sinistre occasion.
Elle sait ce qu'elle a à faire.
Leurs moqueries, leur violence et leur cruauté gratuite l'ont poussée à prendre cette décision.
Sa jambe s'avance, son corps juvénile se penche encore plus vers la mer, et...
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Calypso Dahiuty
C'est un domaine en ruine, perdu dans la campagne.
Un vieux chat errant, magifié et mourant.
Une fille qui se transforme, des parents un peu fous et une vieille prophétie.
Les feuilles s'envolent et les oiseaux s'en vont.
Il y aura un sorcier. Des trahisons. Un amour naissant.
Et sous un ciel couvert, quelques tempêtes de neige et une vieille femme amère...

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C'est un texte que j'ai commencé sur Fyctia l'année dernière. Il me tient vraiment à cœur, alors n'hésitez pas à annoter, corriger ou faire des remarques si vous en sentez le besoin !
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Défi
Calypso Dahiuty

Je fermais mon agenda rageusement. Des insultes étaient encore griffonnées dessus.
Visiblement, Romain ne pouvait plus se passer de moi. Dans ce lycée, c'était le seul à être aussi cruel avec moi. En général, j'étais une fille discrète et plutôt appréciée.
C'est pour cette raison que je ne me suis doutée de rien en sortant avec ce... mec (je voulais dire "ce con", mais ce n'est pas très poli).
Pour tout vous dire, il a commencé à me casser les c***** dès le premier jour, mais comme il était beau comme un dieu et rusé comme un renard, notre relation a réussi à tenir quelques jours.
Je vous dis réussi, parce que même moi, je ne sais vraiment pas comment on a fait.
En bref, j'ai refusé de coucher avec lui, je l'ai largué parce qu'il insistait trop et devenait lourd et maintenant, il m'insulte partout où je vais et essaie de monter sa bande de pote contre moi.
Une bande de pote qui n'en a rien à foutre, heureusement...
Perdue dans mes réflexions, je ne m'étais pas apercue que mes doigts blanchissaient à force de serrer très fort mon pauvre agenda qui n'avait rien demandé.
-Mademoiselle, vous allez bien ?
Je rougis sous le regard attentif de Mr Raguat. S'il avait dix ans de moins, je me le serai bien...
Bref, passons.
-Oui, excusez moi, lui répondis en souriant et en me levant pour quitter la salle.
Je sortais de la pièce en lancant un au-revoir faussement guilleret au magnifique spécimen masculin qui me servait surtout de professeur de philosophie mais, au moment où j'allais emprunter le couloir qui me mènerait à la liberté, je trébuchais.
En tombant, je levais les yeux et croisa celui, mi-moqueur mi-vengeur, de celui de mon ex bien-aimé qui me lança un "bien fait pour toi" amusé avant de partir en courant.
Cet obsédé venait de me faire un croche-patte !
Mais ce n'est pas tout. Il avait recouvert ce petit bout de sol d'une étrange matière visqueuse qui adhéra aussitôt à mes beaux vêtements tous neufs.
Je me relevais d'un bon et m'écriai, totalement enragée
-TU VAS PAYER, ESPECE D'ENFOIRE !!!
Inutile de préciser que le très charmant Raguat m'a regardé d'un air bizarre en sortant de son cours. Tant pis, il n'y a jamais eu d'avenir entre nous de toute façon...
Je tressaillais et me souvint aussitôt de la colère qui m'envahissait.
Il va payer, ce sale phoque puant.
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Défi
Calypso Dahiuty

Reste ici, parles-moi,
Viens vers moi, aime-moi;
Dis-moi que tu ne me quitteras pas,
Dis-moi que tu n'aimes que moi ;
Pour ce que ça changera...
Solitude.

Souffle en moi, réveilles-moi,
Tu ne me laisseras pas ?
Laisse ce vide emplir mon coeur,
Ce néant gagner mon âme.
Je ne suis déjà plus là...
Solitude.

Mais au sein de cette foule,
Au bord de ce précipice,
Mes yeux pâles te dévisagent,
Et mon coeur sec te contemple.
Qui es-tu ?
Adieu, adieu,
Je pars.

Plaisir, bonheur, espoir,
Qu'est-ce que tout cela ?
Et quand pourrai-je y goûter ?
Et toi, tu es toujours là,
Toujours avec moi.
Ne t'en va pas, ne t'en va pas...
Solitude.

Je porte ta bague au doigt,
Tu m'entoures, tu me remplis.
Le foyer conjugal, c'est moi,
Le souffle qui l'emplit, c'est toi.
Mais est-ce encore bien pour moi ?
Je ne sais plus, je ne sais pas...
Solitude.

Et au sein de cette foule,
Au coeur de ce précipice,
Mes yeux vides te dévisagent,
Et mon coeur sans vie retient ton vol.
Qui étais-tu ?
Adieu, adieu,
Je ne reviendrai pas.
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Défi
Calypso Dahiuty
Rêve...
Mot enchanteur qui révèle en nous les pensées les plus folles, les fantasmes inassouvis, les envies, les idées, et toutes ces choses inachevées...
Rêve...
Ne suffit-il pas de fermer les yeux, après tout ?
Pour vivre, rire et pleurer, bâtir sa vie par procuration ?
Rêve...
Un rêve. Un simple rêve, pour oublier, pour changer, remettre en place cette vie que l'on a pas su bien façonner.
Un rêve, juste un rêve... pour tout changer.
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Défi
Calypso Dahiuty


Silence.
L'homme, le vieil homme aux yeux fous, mets sa capuche et réajuste sa barbe.
Fatigué, les traits un peu tirés, il laisse échapper une dernière quinte de toux, puis redresse ses épaules.
Non, il ne flanchera pas cette fois ci.
C'était la nuit. Une nuit sombre, pure et douce comme il les aimait.
Une nuit qui cachera tout, une nuit qui ne dira rien.
Il était prêt, cette fois.
Un frisson vint le traverser. Il n'avait plus peur: Ce n'était qu'adrénaline, sensation, envie et passion. Ce n'était que soif de vengeance et de délivrance, ce n'était qu'envie d'en finir, enfin, enfin.
Ses envies. Il allait enfin les vaincre une dernière fois. Il allait enfin s'affanchir de ce sombre esclavage qu'ont fait naître les hommes dès sa naissance.
Il sourit. Un sourire narquois, rieur. Un sourire vide et sans saveur. Un sourire dénué de vie et d'émotion. Un sourire, enfin, qui aurai glacé le sang jusqu'à la moëlle au plus insensible des criminels.
Mais le temps passe. Le sablier, lentement, s'écoule. Et la neige, dehors, tombe, tombe sur lui sans seulement vouloir l'effleurer.
Il marche. Un long sac est posé sur son épaule, solide comme un roc.
Son costume rouge forme une tâche écarlate dans la poudre blanche, pure, si pure.
Il ne marche pas longtemps. S'arrête. Hésite. Il voudrai monter dans sa voiture, ce vieux véhicule cabossé qu'il avait acheté recement. Mais non. Trop de traces, trop de preuves.
Il marche, encore. Encore.
Les rues s'élargissent, les immeubles grandissent au fil de sa route, brutal contraste avec le calme muet de sa campagne éloignée.
Les lumières sont allumées dans les immeubles, et des rires fusent, éloges troublants d'un passé oublié.
Mais son projet n'est pas là. Non, le vieil homme aux yeux fous ne se dirige pas vers le centre. Oh, non ! Pourquoi le ferait-il ?
Il s'engage dans une ruelle. Sombre. Noire. Vide.
Il s'asseoit.
Et il attend.
Puis, avec la douceur d'une brindille, avec le sourire d'une enfant, la voilà qui passe.
Cette femme. Cette femme qui ne se doute de rien.
Il se lève, sans un bruit, sans un son.
Elle marche.
Cette femme. Cette femme qui ne se doute de rien.
Elle lui passe devant, sans un signe, sans un geste.
Elle a froid, elle veut rentrer chez elle, se blottir contre son compagnon qui l'attends, et se réchauffer sous la chaleur d'un bon feu.
Et voici qu'il l'attrape.
L'enserre. Elle veut bien crier elle. Elle tente bien de se débarasser de cette chose sombre qui l'enserre.
Mais il serre sa george si fort ! Et puis, lorsqu'il se retourne, ses yeux lui font si peur !
Avec une précision d'automate et le souffle erratique, il l'allonge sur la neige. La débarrasse de ses vêtements. Il la maintiens. L'empêche de se débattre. Puis, avec un soupir de contentement, s'enfonce en elle.



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Calypso Dahiuty

27 juillet 2017

Moi qui pensais que ces trois mois à ne plus te revoir me seraient bénéfiques... Je me suis trompée, bien évidement.
Encore une fois.
Tu n'imagines même pas à quel point tu ne manques.
Tu ne sais même pas à quel point je t'aime.
Après, ça peut paraître normal, étant donné que je ne te l'ai jamais dit... Et que je ne te le dirait jamais.
Au fond, on ne se connaît pas vraiment. On se voit le matin, on se dit bonjour. On se croise le midi, on se souris brièvement. On se frôle le soir, on se dit bonne nuit. Et ça ne va pas plus loin.
Je ne sais pas vraiment quand je suis tombée amoureuse de toi, car au fond, je ne m'en rendais pas vraiment compte. Je te regardais simplement différement.
Je pense que c'est quand j'ai compris que tu étais quelqu'un de bien. Une personne intelligente, généreuse et réfléchie. Une personne, aux yeux des autres, totalement quelconque. Pourtant, tu as réussi à te dissocier de tous ces gens pour devenir celui que mon coeur a toujours recherché. Quelqu'un d'unique.
Six mois que mon coeur ne m'appartiens plus, six mois que je te recherches dans chaque couloir simplement pour te voir, six mois que tu ne te rends comptes de rien. Aïe, ça fait un bout de temps, quand même, tu ne trouves pas ?
A bientôt,
Mary.
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Calypso Dahiuty
Un nouveau monde, pas trop laid, pas trop beau, mais pas parfait non plus...
C'est ce qu'on veut tous, non ?
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Calypso Dahiuty
Histoires de falaise.
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