Suivez, soutenez et aidez vos auteurs favoris

Inscrivez-vous à l'Atelier des auteurs et tissez des liens avec vos futurs compagnons d'écriture.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
Image de profil de null

YaGabriel

10
œuvres
4
défis réussis
147
"J'aime" reçus

Œuvres

YaGabriel
Un jeune homme ébranlé par une rupture amoureuse et les confinements successifs décide de se lancer éperdument dans l'écriture d'un livre. On découvre au fur et à mesure de ses écrits qu'ils sont le reflet d'une maladie qui le touche lui et sa famille. Ces écrits, véritables symptômes, l'accompagnent jusqu'à la révélation ultime qui le conduit à l'hôpital psychiatrique. À sa sortie, il décide de reprendre ce que la pathologie lui a fait écrire pour en faire le témoignage de son parcours et se guérir par l'écriture.
91
141
783
129
YaGabriel

Des plumes gorgées de rouge peinture à l’huile,
Croqués d’une seule touche, un trait de sanguine,
plongent vers les gorges des toitures en tuiles,
Pour se nicher dans les pailles et feuilles câlines.

Rouge chant libéré des désirs de la gorge
Se gorge comme un ver de la pomme ce monde,
S’engouffrant dans les gouffres et toutes les gorges,
Ne frôlant de ces gorges que les troublées ondes.

Un torrent de plaisir en tomate cerise,
Qui éclaterait en bouche d’un croc du chat.
Qu’importe puisqu’il n’est porté que par la brise,
Son sceau ne pèse rien, sa liberté est là.

(ce poème est extrait de mon roman "Je tout-puissant" - n'hésitez pas à aller y jeter un coup d'oeil, vous comprendrez peut être plus le contexte de ce poème)
25
20
7
1
YaGabriel
La Maxime était toujours griffonnée la veille, avant même que la maitresse ne fasse assoir les élèves sur leurs chaises dès huit heures du matin. Au fond de la classe, assez loin pour qu’elle ne puisse voir ses bâillements, il se demandait qui était Maxime et que serait une Bernard écrite au tableau. Quelque chose d’illisible et brutal. Pas même une pensée,peut-être juste un mot, une interjection. Elle eût été comme ses gravures sur son bureau, celui qu’il poncerait avec le père Adrien en juillet. Il serait en chemise auréolée, au milieu de faisceaux de suie et de lumière qui s’échapperaient des larges fenêtres. Bernard attendait ce moment. La cloche sonnerait aussi de l’autre côté du mur, derrière la mairie et les filles retrouveraient alors les garçons sur ses marches. L’été dernier elles étaient toutes embaumées de tilleul, dont elles faisaient des infusions, avec Mme Denis. La main de la vieille dame dépassait parfois du mur pour ramasser des bouquets. Mylène avait été dispensée de cueillette, pour cause d’allergies. Mais Bernard avait senti son nez mouillé lorsque elle l’avait embrassé sur la joue. Bernard tourna la tête en espérant voir l’été. Rien que ce tilleul déshabillé.
5
5
80
6

Listes

Avec Jimmy Feel. Détective privé. Partie 1. Serment. (Terminé), Réponse à "C'est la fête"...
0