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Brune*

... 319° 58' 42,97" / -4° 53' 53,04" / Tout Azimut 198,62° ...

Les mots à fleur de peau...

Mes goûts bucoliques me feront toujours préférer les jachères fleuries aux compositions haute bouture.

J’aime celles et ceux qui ont le charme de la simplicité, de la sensibilité et qui savent que la terre se vit mieux en jardin partagé.

Je n’apprécie guère les plantes qui vous parlent, haut perchées sur leurs fringantes tiges, d’un ton sec et peu ensoleillé.

Les narcisses, tout à leur contemplation, m'insupportent.

Les fleurs artificielles, tout en faux-semblants de couleur et de senteur, m'ennuient.

Vivace tout autant que délicate, j’aime la clarté. Pour autant, je ne supporte pas d’être en pleine lumière.

Je m'épanouis sur un sol fertile en riantes émotions ; sol qui se fait pleureur quand des chrysanthèmes sortent de terre.

A la dérobée, je prends grand soin du secret de ce jardin où fleurissent marguerites et autres tendres pensées.

Je me nourris d’un boulot taillé sur mesure qui me laisse assez de champ libre pour me cultiver à loisir.

Je vis dans une ville aux pervenches urticantes mais, de n’avoir pas vocation à être plante d’intérieur, je ne manque aucune occasion d'aller me mettre au vert.

Sur ce, je m'en vais flâner sur quelque champ lexical à la cueillette de ces mots que j’aime tant à mettre en bouquets.

Au plaisir...

218
œuvres
122
défis réussis
4117
"J'aime" reçus

Œuvres

Défi
Brune*
* Un stylo Montblanc Des mots qui font du hors piste La feuille muette *
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3
2
Défi
Brune*
* Une bonne flaque Les mots ont les pieds trempés. J’écris un rondeau *
120
58
0
1
Défi
Brune*
Je suis morte un 26 avril, renversée par une émotion qui m’a percutée en plein cœur alors que je traversais la rue de Paradis. Moi qui rêvais de casser mon sablier au jardin des coquillages, c’est raté. Moi qui rêvais qu’on ne me toilettât pas un jour de printemps, c’est plié. J’ai su la main tendue d’un inconnu aux yeux clairs qui s’est penché sur mon sort à espérer le changer. J’ai su l’ambulance qui m’a transportée aux portes de l’au-delà girofarant : "On la perd, on la perd, on la perd !". J’ai su cette salle aseptisée où l’on m’aurait disséquée si je n’avais pas, en filigrane sur ma peau, tatoué les mots à dire que ma plastique ne supporterait pas le moindre découpage. Je ne saurai pas leurs têtes à la lecture de mes test-amours, test-amis, test-amants. Sont ces dernières volontés que j’ai actées sur papier de soi, au fil d’émoi en No taire : - Ne m’auréolez pas de la moindre couronne de lauriers. - Ne me mettez pas en boîte. La claustropophe que je suis n’y survivrai pas. - Ne me passez pas davantage par le feu. La pyrophobie me serait mortelle. - Offrez-moi une seconde vie à l’empaillé. Je vous laisse, à cet effet, les coordonnées d’un taxidermiste qui fait merveille dans l’
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