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Artiscript

Artiscript
Bruno, consultant en "sécurité", se voit confier une dernière mission. Celle-ci se révèle surprenante. Mais les surprises ne furent pas que pour lui...
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Défi
Artiscript


Ce matin, on est venu me chercher pour que je puisse prononcer l’éloge funèbre de Pierre qui nous a quittés dans les circonstances que vous savez. On a bien insisté pour que je ne précise pas lesquelles ; aussi évitez de poser des questions.
J’ai refusé cet éloge funèbre car éloge est grandiloquent et funèbre quelque peu tristounet.
Mais on a lourdement précisé que ceux qui auraient su ne voulaient pas et ceux qui auraient souhaité ne savaient pas. Bref, il ne restait que votre serviteur car on...était bien nombreux.
C’est un véritable défi pour moi. Une première pour l’écriture, une première pour me trouver ainsi devant vous face à vos critiques et commentaires et une première de me trouver devant un Pierre silencieux.
C’était trop pour moi aussi ai-je refusé. Mais je me suis souvenu du carnet qu’il avait oublié chez moi et c’était une bonne idée. Car j’y ai trouvé quelques notes et une enveloppe intitulée «Mon testament : essai d’un misanthrope», Je vais l’ouvrir devant vous.
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Bien cher.e Tou.te.s,
Je me doute si vous entendez ces mots c’est que je suis parti, enfin débarrassé de vos petitesses. La preuve en est que vous avez contacté ce baveux de Balthazar pour mon oraison funèbre. Je suis certain que personne d’autre que lui n’oserait s’y coller.
Que dire… Je suis venu et suis reparti. Fin de l’histoire. J’étais discret (beaucoup) et silencieux (énormément) pour vous. Pour mon épouse, j’ai été présent (omniprésent) et imbuvable (saoulant). Comme quoi, nous avons tous des perceptions différentes de la même réalité.
À tous mes amis, je ne lègue rien puisque d’amis, je n’en ai pas. «Ce sont amis que vent emporte et il ventait devant ma porte… Les emporta» (je vous laisse chercher l’auteur…)
À mes ennemis – en raccourci : tout le monde – je conseillerais de consulter chamanes et autres pourvoyeurs d’aulx et remèdes pour vous prémunir des sorts et autres maléfices qui risquent de s’abattre sur vos têtes.
À ma femme Charlotte qui s’est si bien occupée de vous - elle s’est donnée à sa tâche vous en conviendrez tous – je lègue tout et rien. Rien car tout lui appartient. Elle a acheté tous les biens que je possédais.
Toutefois, ta sœur m’ayant dit que le grain et la couleur caramel clair de sa peau étant comparables au crépi de la façade de notre villa du lac, je ne pouvais que lui vendre. Et c’était vrai ! J’ai vérifié sur toutes les surfaces ; de la maison et de ta sœur.
Quant à la cabane au Canada, je l’ai vendue à Lia pour ses dix-huit ans. C’était la soirée où tu avais mal à la tête et où tu étais partie te reposer. Je lui ai fait un prix.
J’ai pratiqué comme avec toi : paiements en nature et en plusieurs mensualités. Comme cela te convenait, je me suis dit que pour elles cela devraient être bon. C’était même très bon !
De toutes façons, cela reste dans la famille, Lia étant ta nièce, fille de ton frère avec qui tu partages tant de choses : la numismatique, la philatélie et autres langues mortes. C’est sans doute pour cela que Lia poursuit des études en langues vivantes.
Sur ce, je vous salue et vous dis : à très bientôt !!!
L'Ami Pierre
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Bon, je pense que tout a été dit…
Mais je voudrais encore prendre le temps d’une anecdote. Lorsque nous étions enfants, je prenais coups de règle et pages à noircir, à la place de Pierre, pour les «bons mots» qu’il savait lancer. «Souffre-douleur un jour, souffre-douleur toujours» me disait-il ! Et j’en riais...jaune.
Alors, je dois préciser à son épouse que j’ai réservé une table pour deux ce soir, et que j’ai posé congé toute la semaine prochaine. C’était la volonté de Pierre et on ne peut pas aller contre la volonté d’un mort ; vous en conviendrez bien tous.
Souffre-douleur toujours mais cette fois, je – pardon – nous, allons bien rire !
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Défi
Artiscript

Lettre à une personne disparue qui a marqué ma vie.

Frère,
Les années ont passé.
Voilà déjà longtemps que vous nous avez quittés pour rejoindre Saint Pierre et vous asseoir à sa Droite. De cela, je n’ai jamais douté. Cette place est la vôtre.
Nous nous sommes rencontrés un dimanche soir vers 18h dans les derniers jours d’août.
Cette année-là, Paris venait de se soulever et de découvrir « Sous les pavés, la plage ».
Moi, j’étais là pour autre chose que des vacances…
Je venais d’intégrer l’internat du Collège et l’on m’avait mené à votre bureau. Mes parents étaient déjà repartis me laissant seul devant cette porte où je pouvais lire « Bureau du Préfet de Discipline ».
J’étais en nage, le cœur affolé. Une voix sèche me pria d’entrer ; cette voix qui m’accompagnera durant de si nombreuses années… Notre première rencontre.
L’atmosphère de votre bureau – qui ne changera jamais – était glaciale. Ma sudation se changea en suée froide et finit par me faire grelotter. Je m'en souviens.
Sur votre table de travail, une plaque de cuivre où je pouvais lire « Fr. MARTIAL » et dans un sens d’équilibre un livre que j’ai supposé être votre Bible puisqu'une croix y reposait dessus. Et enfin vos mains, parcheminées, aux longs doigts fins qui reposaient à plat. Une posture…
Votre regard m’a accroché, enveloppé, capturé. Je me suis senti évalué, mesuré, soupesé… Aucune parole n’a été échangée et jamais plus je ne ressentirai le poids d’un silence si dense.
Vous m’avez laissé trembler devant votre bureau… Et ce n’est qu’après un temps certain, que vous m’avez dit – comme à chaque fin de nos rencontres - « Va en paix ». Je ne pense pas vous avoir répondu, tellement pressé de sortir…
Je venais de croiser la Veuve Noire. C’était ainsi que le millier d’enfants que nous étions vous surnommaient en rappel de votre longue soutane noire et de votre rencontre si fatale. Et vous le saviez mais jamais vous n'avez abusé de votre pouvoir. Vos sanctions étaient redoutées, sévères mais pourtant toujours justes.
Cette première semaine fut horrible pour moi. Lever à 06h, la messe, les corvées (appelées tâches communautaires), les études et le coucher à 22h. Mais de cela vous vous en doutiez.
Il était interdit de se trouver dans les blocs dortoirs durant la journée. Vous m’y avez trouvé, les premiers jours, réfugié sur un radiateur dans la cage d’escalier. Je croyais ainsi pouvoir m’isoler, à l’affût du moindre bruit.
Vous m’y avez surpris. Comment avez-vous fait ? Votre regard m’a épinglé au mur et vos seules paroles résonnent encore en moi : « Ce n’est pas bien !». Je me suis senti envahi d’une telle honte d’avoir déçu… Indescriptible. Votre charisme était ainsi.
Encore une anecdote. La dernière nuit de l’année scolaire était "la nuit de tous les débordements". Vous la tolériez. Mais une année, ce fut trop. Literies, chaises et autres livres ont été jetés par les fenêtres des dortoirs pour se retrouver dans la cour de récréation ; un carnage de matériel.
L’année suivante, vous êtes resté debout dans la cour - devant le bloc ; toute la nuit. Et rien n’a été jeté alors que dans les couloirs le silence s’était installé, inquiet de nos réactions ou de nos non-réactions. Je – mais je n’étais pas le seul – me suis levé plusieurs fois pour vous observer. Vous n’avez pas bougé de toute la nuit et ce n’est qu’à l’appel de la cloche de la chapelle que vous nous avez rejoints. Impressionnant.
Bien des années plus tard, ayant quitté votre établissement pour continuer d’autres études, il m’a pris l’envie, le besoin, de reprendre contact avec vous. Vous aviez pris votre retraite et étiez rentré dans un couvent. Nous avons échangé un courrier où vous me citiez une autre anecdote de nos rencontres. Votre réponse, je l’ai toujours. Malgré les aléas et autres tourments de la Vie, je l’ai gardée ; un peu comme un ancrage.
À cette époque, se trouver à l’aube de l’adolescence dans ce type de pensionnat catholique n’était pas vraiment une partie de plaisir. Mes passages dans des écoles militaires, par après, m’ont presque parues comme des camps de vacances. Et pourtant, nos rencontres ont marqué mon chemin de vie.
Merci .
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Défi
Artiscript


Ami lecteur, il m’est arrivé une chose assez particulière. Je me dois de vous la raconter et vous déciderez, en votre âme et conscience, de la vivre à votre tour.
Bien que je pense détenir un record du monde en la matière…
C’était hier, ou plutôt avant-hier, puisque je vais vous parler de ma naissance. Tous, nous sommes passés par ce moment avec nos particularités propres.
Certains ont pris leurs temps retardant ce moment le plus longtemps possible à la grande impatience – pour ne pas dire souffrance – de leur mère.
D’autres ont choisi de se précipiter dans ce monde nouveau si vite qu’ils en ont chu. On raconte que c’est une légende mais lorsque je regarde certains de mes « politiques », je suis confirmé dans l’idée que chutes il y a eu, que certaines furent sérieuses et que séquelles ils en ont gardé.
Personnellement, j’étais curieux, donc hâtif, mais ai mis un temps certain dans les derniers moments, au grand désarroi et peines de ma mère.
Le particulier en cela fût la conséquence de mon rétropédalage. Certains ont estimé que le temps mis et les conditions faites à ma naissance me plaçaient au bord de ma vie. Et que même si je n’étais pas tombé, cela serait mortel pour moi.
Ami lecteur, il faut ici se mettre en situation de ce moment unique pour moi : dans un autre siècle, dans d’autres conditions sociales et culturelles.
Je fus donc baptisé – avant de devenir étoile - sur la table de travail de ma mère. Ai-je apprécié ? Je n’en ai pas le souvenir. Bien que…
Le lendemain, ayant décidé de jouer, je voulu frôler à nouveau certaines limites. Les équipes médicales ayant changé et ignorant de certains faits, ils agirent dans la procédure d’urgence ; et me voilà à nouveau baptisé, oint, etc...
L’urgence était telle qu’ils oublièrent de prévenir ma mère et le curé de l’établissement. Ce dernier, ayant pris son temps, vint plus tard dans la journée faire la visite du service dans lequel je me trouvais et à grands renforts de goupillon et d’eau bénite je reçus mon troisième baptême !
L’histoire ne s’arrête pas là. Car ne pensant qu’à satisfaire la Famille et certaines conventions sociales, bien des mois plus tard j’ai été plongé dans une eau glaciale et salée. Et de quatre !
Les conséquences de tout cela ? Je n’ai pas été un enfant de chœur...
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Défi
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Amie lectrice, ceci – à mon sens – devrait plus vous interpeller car il fut un temps où cela devait arriver et, à tout le moins, est arrivé ! C'est assez particulier.
Je vous parle d’un temps où mon père revenant de campagne et de ses obligations militaires (occupation de l’Allemagne défaite) retourna au village et put terminer de déclarer sa flamme à ma mère. La suite, vous vous en doutez fut des noces et l’annonce de l’arrivée d’un poupon l’an qui suivit.
Les temps de guerre furent difficiles pour tous. Il n’est pas nécessaire d’y revenir si ce n’est pour comprendre au mieux que les liens, entre habitants d’un même village, se tissaient avec encore plus de solidarité. Ma mère m’a dit que ses copines devinrent ses amies ; ce qui n’est pas le même chose, vous en conviendrez. Les hommes – jeunes – étaient peu nombreux et revinrent quasi tous ensemble.
Voilà donc ma mère enceinte jusqu’au bout des yeux. Plusieurs filles du village étaient au même temps de grossesse. Lorsque le terme arriva pour ma mère, elle se rendit à la ville voisine pour accoucher dans la seule et petite clinique de la région. Je n’ai que peu d’informations sur son accouchement ; je n’y étais pas ! D’ailleurs ma mère était seule. Ses parents ne pouvant abandonner la ferme et ses animaux. Quant à mon père il était retenu par ses obligations professionnelles. Ma mère accoucha donc entre une sage-femme (au mieux) et un médecin, un soir de pleine lune. (Je n’y étais pas, je vous l'ai dit, mais cette information je l’ai vérifiée).
Dois-je vous apprendre l’importance du cycle lunaire à vous, Mesdames ? Ce qui en résulta c’est que ce soir là, il y a eu une « certaine » effervescence dans cette petite clinique de campagne… Les poupins en devenir se pressèrent aux portes de la seule salle de travail. On ne prit pas le temps de présenter l’enfant à la mère, il fallait libérer la place au plus vite.
Lorsqu’on présenta quelques heures plus tard, le bébé à ma mère pour son premier repas, celle-ci s’étonna. Il lui semblait avoir entendu le mot « fille » dans ses souvenirs entrecoupés de douleurs. De plus, elle n’éprouvait guère de ressentis pour ce bébé pourvus d’attributs nettement masculins (petits mais réels malgré tout). Quant au bébé, la faim le pressait et il ne prendra le temps de s’exprimer que bien plus tard.
En cette fin de matinée, ma mère rencontra son amie dans le couloir. Elle venait, elle aussi, d’accoucher la veille au soir. Voilà donc deux filles du même village qui venaient à se retrouver et à se rendre compte que l’une avait un garçon et l’autre une fille ; ce qui n’était pas ce qu’on leur avait dit… La conclusion s’imposa : elles inversèrent les bébés !
Il a fallu attendre deux jours – m’a t-on dit – pour que le médecin revienne et se souvienne…
Ma mère et son amie n’avaient pas attendus, elles. Elles avaient d’ailleurs fait leurs griffes de mères défendant sa progéniture sur les infirmières qui avaient voulu s’y opposer.
Voilà comment j’ai eu un frère qui devint ma sœur ou - à votre choix – ma sœur qui était préalablement mon frère.

Je voulais placer une citation sur l’amour maternel en hommage à ma mère – en particulier - et à toutes les femmes, en général. J’ai préféré celle qui suit, plus proche d’une certaine réalité :
Si rien ne surpasse les joies de l'amour maternel, rien aussi ne surpasse ses douleurs.
Citation de Jean-Benjamin de Laborde (1791)
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Défi
Artiscript


Ce soir, je bois !
Ces paroles tournent et chantent dans ma tête.
Ce soir, je doute…
Tu peux toujours éteindre la lampe
Et ta main blanche glissant sur la rampe
Monter jusqu'à ta chambre
Pour y chercher ton sommeil noir...
Moi, je reste en bas ce soir
J’ai encore un travail à préparer,
Un dossier à finir,
Une bouteille à vider
Des mots à réfléchir
Et je bois !
Oui, j'ai promis !
Oui, mais je bois quand même !
Pourquoi Diable, ai-je écouté cette chanson jusqu’à plus soif ! C’est vraiment le cas de le dire !! J’ai ainsi saturé le peu de neurones encore actifs dans cette mare d’alcool que j’étais devenu.
Aujourd’hui, alors que ces soirées de guindailles estudiantines et autres amourettes sont du passé, voilà que de vieux réflexes – et neurones atrophiés – reprennent vie.
Aujourd’hui, je doute.
Va, je t'aime.
Va dans ta nuit...
Car te voir mon Aimée dans ta journée, se réfugier au fond du jardin pour téléphoner me blesse.
Car te voir, mon Aimée, esquiver mes questionnements, te raidir me fait douter.
Je bois...
Et boire réveille mes espoirs et désespoirs,
Aux femmes qui ne m'ont pas aimé
Aux enfants que je n'ai pas eus
Mais à toi qui m'as bien voulu...
Mon Aimée, mon Trois Quart,
Car plus que ma Moitié,
Tu m’as bien voulu,
Je bois...
Et boire réveille mes projets faits et défaits,
À ces maisons que j'ai quittées
Aux amis qui m'ont fait tomber
Mais à toi qui m'as embrassé...
Mais à toi qui m'as embrassé...
Encore et encore…
J’en ai les lèvres parfumées,
La respiration bloquée
Et les sens chavirés.
Ce soir-là
On sortait d'un cinéma
Il faisait mauvais temps
Dans la rue Vivienne
J'étais très élégant
J'avais ma canadienne
Toi tu avais ton manteau rouge
Ah ce manteau rouge …
Et ce chapeau assorti …
Mon Aimée, mon Chaperon,
Que j’aimais être le Loup !
Et je revois ta bouche
Comme un fruit sous la pluie...
Comme un fruit sous la pluie...
Qu’il était doux à croquer,
Qu’il était doux de te croquer.
Ce soir, je bois !
Et boire enflamme mon cœur
Que ce liquide ne parvient à éteindre,
Moi qui veux t’étreindre.
Heureusement, je ne suis jamais ivre.
Dors... Cette nuit, je vais écrire mon livre.
Il est temps, depuis l'temps.
Voilà donc pourquoi je trempe ma plume,
Dans le ruisseau de mes souvenirs
Et que la boue de mes soucis tache
Le parchemin de ma Vie.
C'est mon roman, c'est mon histoire !
Il y a des choses que l'on écrit
Que lorsqu'il est très tard,
Que lorsqu'il fait bien nuit...
Que lorsqu’il fait bien nuit,
Ainsi la colère ne se verra plus,
Ainsi les hésitations deviennent forces
Ainsi les doutes sont effacés.
Dors, je t'aime.
Dors dans ma vie...
Mon Aimée,
Ma Vie.
Je bois...
Et boire me fait souvenir.
Aux lettres que je n'ai pas écrites,
À des salauds qui les méritent
Mais je n'sais plus où ils habitent...
À quoi bon,
Puisque tu es là.
Je bois...
Et boire me fait souvenir.
À toutes les idées que j'ai eues.
Je bois aussi dès qu'ils m'ont eu
Mais à toi qui m'as défendu,
Mais à toi qui m'as défendu...
Qui m’as défendu contre Toi,
Qui m’as défendu contre Moi,
Qui m’as défendu contre les Autres.
Ce jour-là,
Dans un café du quinzième,
Tu m'avais dit : "je t'aime"
Je n'écoutais pas.
Y avait toute une équipe.
On parlait politique.
Je m'suis battu avec un type
Et tu m'as emmené
Comme un enfant blessé,
Comme un enfant blessé...
Tu m’as soigné,
Tu m’as réconforté,
Tu m’as aimé.
Je bois...
Et boire me fait souvenir.
Au combat que tu as mené
Pour m'emmener loin de la fête.
Ce soir, je bois à ta défaite.
Ma Combattante,
Mon Héroïne,
Mon Aimée.
Je bois...
Et boire me fait souvenir.
Au temps passé à te maudire,
A te faire rire, à te chérir,
Au temps passé à te vieillir.
Des rires aux pleurs,
Des jours aux nuits.
Je bois...
Et boire me fait souvenir.
Aux femmes qui ne m'ont pas aimé,
Aux enfants que je n'ai pas eus
Mais à toi qui m'a bien voulu,
Mais à toi qui m'a bien voulu.
Mais à toi qui m’a bien voulu,
Mon Aimée.
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Défi
Artiscript
Défi particulier puisqu'il exige un ratio de 75% de mots uniques sur un texte comprenant minimum 300 mots.

J'ai utilisé planetcalc comme calculatrice pour ce Défi.
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Vous êtes arrivé à la fin
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