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Marie Smorta

La Louvière.
Marie Smorta

- Et si dans tes nuits tu rêves encore de moi, je t'en supplie ne m'oublie pas

Je reste bloquée, figée devant les touches de mon pc
J’ai décidé d’écrire ce soir
C’était mieux avant, quand je griffonnais dans mon vieux cahier taché de larmes et grouillant de ratures
D'ailleurs,
Envie de pleurer là tout de suite
Ca me déchire de me souvenir
J'ai jamais su faire de choix, du moins pas les bons
A chaque fois je me défile
Je détourne vos filets en me les prenant en pleine face
J’ai jamais été très réfléchie non plus
Enfin ça c’est pas de ma faute j’imagine
On devient tous quelqu’un

Et moi je suis tombée sur moi
________________________________________________________________________________

( Gribouillis d'un soir il est tard : j'ai mal de me dire que je m'accroche si vite )

Je perds mes mots j'en dis trop
J'oublie les rimes les belles sonorités
Beaucoup trop triste beaucoup trop crevée
Mes cernes se superposent au rythme de mes larmes
Trop profond trop bleu ça me pète les yeux
Mes dessins et mes textes puent l'amour, la haine et la tristesse
Juste pour m'achever je vais pas le cacher

Mais tu sais quoi aujourd'hui comme demain sont des jours incertains, la vie te réserve des tas de choses que tu peux parfois apprécier parfois redouter alors je vais juste me laisser aller à la cadence de la houle sur le sable, j'attendrai de me faire submerger par sa beauté.


Je me sens revivre en ce matin de juillet mais je sais toujours pas de quoi demain est fait
Alors tu m'excuseras
( J'espère )
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Marie Smorta


Barre toi et ne reviens pas

Bonsoir, j’aimerais vous parler d’amour pour pas changer
Vous voyez parfois je me sens vidée mais j’ai quand même besoin de pleurer
Ça peut paraître un peu cul-cul un peu nunuche un peu niais
Mais arrêtez de vous mentir, c’est juste humain et tout le monde le sait
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Je voudrais que tu me prennes par la taille en me disant que je suis magnifique
Que tu m’apprennes à faire l’amour parce que je sais pas trop comment faire
Que tu finisses par t’excuser parce qu’y a qu’à ça qu’on est doué
(Je veux qu’on se mélange pour ne plus jamais se quitter)
Mais t’inquiète pas quand je dis jamais je parle pas de l’éternité.



Enterrer tous ces mots qui sonnent faux
Enterrer tous ces mots qui donnent chaud
Enterrer ma peine, enterrer mes larmes
Hurler au nom de qui veut l'entendre
Que je m'enterre car je ne suis plus à prendre

- A tous ceux qui croient en l'amour priez pour qu'on ne vous entende pas

J'ai mal au cœur mal au ventre
Je me sens mutilé, humilié
Comme si on m'arrachait les tripes à vif
Ca fait mal c'est brutal
Ca urge ça déborde de partout
C'est des goûtes de sang dans la bouche
Des goûtes de temps
C'est tellement noir tellement hostile
Puis c'est trop tard ça dégouline

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Je m’adresse à toi une dernière fois si tu le veux bien
Ça y est, c’est terminé
Je suis pas tout à fait remise je t’avoue, en fait pas du tout
Mais je sais que ça ira
C’est comme ça, on s’en remet tous un jour alors pourquoi pas moi ?

Les mots sont précieux (comme les sentiments) on essaye de les cacher et de ne jamais les dévoiler mais le temps fait que tout se sait finalement.
J’ai plus peur, enfin si énormément mais tu vois ce que je veux dire
Je fais juste un pas en avant
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(Bonjour, on ne se connait pas encore mais je t’en supplie embrasse moi fort)
(Le dernier regret tu dis?)
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Marie Smorta


J’ai dompté la nuit
J’ai dompté le jour
J’ai dompté la peine
J’ai dompté l’amour
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En vrai j’ai rien dompté, je subis juste les atrocités de la vie voilà tout
J’ai jamais eu de chance et j’en aurai surement jamais
Tu vois bien que mon corps meurtri va bientôt s’effondrer mais tu continues à me tuer
J’ai mal, tu peux pas savoir comme physiquement ça me fait mal toutes tes conneries
Tu te rends pas compte à quel point tu me détruis
J’en ai marre, je peux pas m’empêcher de me demander si demain ça ira, si demain peut être j’irai bien, et si c’était ce soir la dernière ? Je me suis souvent posé beaucoup de questions, j’ai déjà imaginé 3000 scénarios possibles pour mettre fin à mes idées mais je suis pas comme ça parallèlement. Moi je suis amoureuse, amoureuse de la beauté du monde, je m’émerveille pour un rien et je hurle autour de moi que la vie mérite d’être vécue.
Mais je suis surtout amoureuse de toi et le problème tu vois il est là
C’est triste à dire normalement quand tu parles d’amour à tes gosses tu leur promets le bonheur sans fin mais finalement la réalité te rattrape
Moi pour le coup elle m’a plaquée au sol, elle m'a défiguré et me tabasse sans pitié

J'ai juste envie de ta peau, de ton corps et ta chaleur
Qu'on puisse oublier la limite de notre espace et se créer celui qu'on a temps mérité


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Marie Smorta


J'ai chaud, j'étouffe
Je veux m'arracher la peau, les tripes, partir à la poursuite de quelque chose de fort un bout de vie, un bout d'envie avec tes larmes que je m'étale sur le coeur pour me donner du courage
Je déteste tes yeux, à chaque fois que je les vois je me sens dégringoler comme des milliers d'insectes qui essayent de se cacher de ta lumière, qui se terrent au fond de moi, qui bouffent mes derniers espoirs, les derniers morceaux de chaleur
Tu vois, j'ai beau vouloir écrire sur n'importe quoi au final ça porte toujours sur toi c'est déprimant
Une grande claque dans ma gueule, c'est moche pis ça laisse des traces toi tu sais pas mais ça reste là pendant longtemps, ça prend de la place ça s'en va pas
Je suis désolée voilà de prendre les choses trop à coeur, de m'attacher beaucoup trop vite et de te bassiner toute la journée avec mes tentatives d'approches débiles tu dois t'en lasser
Mais c'est fini maintenant, je t'embête plus (mensonge)
Avec tout l'amour que j'ai pour toi
- Marie
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Marie Smorta


Fraîcheur.
C’était une douce nuit d’été, tous les invités de monsieur François dansaient, chantaient ou se faisaient gentiment la cour.
Pourtant, régnait dans l’atmosphère une impression de panique, d’angoisse.
Certes à peine perceptible mais bien là.
Elizabeth ne voulait pas danser, ne voulait pas boire ou encore se laisser toucher par les mains de ces hommes inconnus.
Elle s’était trouvée une cachette, dans le jardin, où personne ne pouvait entendre ses pleurs ou s’inquiéter de savoir « pourquoi donc une femme si radieuse se permet de salir son visage de la sorte ».

- Elizabeth et François sont mariés depuis quelques mois, ils sont jeunes, l’esprit vif et aiment les grandes soirées.
Madame aime lire et boire du thé.
Monsieur aime les femmes et la musique.
Mais madame n’aime pas monsieur et monsieur préfère mademoiselle de Beaumont. -

Elizabeth avait mal au cœur, mal au ventre, mal tout court.
Elle ne voulait pas qu’on la trouve, elle ne voulait pas être trouvée.
De son côté François s’amusait comme un fou, il riait aux blagues des femmes et soulevait leur jupon.
« Dansez mes amis, dansez et amusez-vous ! S’il vous plait Clarisse rapportez quelques rafraichissements à nos chers amis, merci. »
« Monsieur François ? »
-
« Monsieur François c’est important. »
-
« Monsieur je vous jure que c’est… »

Un temps

« C’est votre femme. »
Elizabeth était suicidaire, dépressive. François ne voulait pas d’accident, son image devait être intacte.
Mais la nouvelle avait bientôt fait le tour du château et les invités commençaient à s’inquiéter.
Tout le monde s’était rendu dehors à la recherche d’un corps sans trop savoir pourquoi.
La curiosité ? Ou tout simplement pour pouvoir s’en vanter plus tard.
Monsieur François lui s’était retiré dans son bureau, il avait emmené avec lui un vieil ami, l’inspecteur De Clercq.
De Clercq, de son petit nom Paul, n’aimait guère ce genre d’affaire, il préférait trainer dans les bars et embêter les gamins du coin.
A l’époque on pouvait dire qu’il était doué dans son métier, toujours le premier à être informé des meurtres, des vols,…
Il savait tout sur tout et en quelques heures, l’affaire était résolue.
Mais les années ont passé et Paul avait perdu le gout de la justice, perdu le gout de vivre aussi.
Sa femme était décédée, elle avait été enlevée pendant la nuit alors qu’elle se rendait au théâtre avec des amies. D’habitude Paul l’accompagnait, mais cette fois ci il était occupé par une affaire qui pouvait lui rapporter beaucoup. C’était sa dernière enquête juste avant celle qui concernait sa femme. Il ne s’en était pas remis et il ne s’en remettrait surement jamais.
Monsieur François l’avait supplié.
L’inspecteur était donc sorti, lui aussi à la recherche d’un corps.
Mademoiselle de Beaumont n’était pas invitée à la fête.
Monsieur François avait refusé car sa femme l’aurait surement mal pris.
Pourtant, elle était là, au milieu de la foule.
Les joues ruisselantes de larmes, la tête remplie de brume. Incapable de penser, incapable d’intervenir, incapable d’expliquer pourquoi. Les yeux fous, ce genre de regard qui ne passe pas inaperçu, ce genre de regard qui vous plonge au cœur de l’histoire, qui vous dit tout sans même ouvrir la bouche.
Paul avait vu, il s’était dirigé vers elle, l’empoignant par les poignets.
Paul avait très mal à la tête, Paul avait beaucoup bu.
Il criait, hurlait, lui demandant pourquoi, lui demandant des explications sans pour autant la laisser s’expliquer.
Paul pleurait lui aussi. Mais les mots comme des poignards ne cessaient de pleuvoir, martelant le cœur et le crâne de la pauvre dame.
-
Changement.
Dans la cachette.
Elizabeth.
Paupière close.
Que se passe-t-il quand on aime à la folie, quand on aime l’interdit, quand on aime à se tuer pour pouvoir encore aimer?
Que se passe-t-il ? Quand on a trop souffert, quand on fait trop semblant, quand la peine et la douleur se sont nichées dans votre cœur?

Madame n’aime pas monsieur et monsieur préfère mademoiselle de Beaumont.
Mais madame aime mademoiselle et mademoiselle préfère madame.
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Marie Smorta


Je trouve qu'on parle pas assez de l'amour physique aussi
Enfin tu vois, du "pourquoi" j'ai envie de toi?



Et lentement elles finissent par couler
Dire bonjour ou plutôt adieu
Elles sont calmes et silencieuses presque imperceptibles dans la pénombre
Y a que ma peau pour les sentir.
-
Le bruit du silence est parfois insupportable
C'est dans l'absence de tes mots que se retrouve mon regard
Perdu, un peu trop tard
L'attente fragile comme la douceur qu'on retrouve dans chaque larme.

________________________________________________________________________________________________________

Je veux balader mon corps sur ton coeur
Si tu le permets.
Si tu le permets je te ferai voyager au dessus des dunes de satin, on regardera le coucher du soleil en se racontant nos fantasmes cachés
Et dans la nuit encore humide on se promènera les yeux fermés main dans la main en espérant que le matin sera déjà loin
Tu me crois pas? Je suis capable de plein de choses même d'être heureuse tu sais
C'est vrai que j'ai beaucoup de mal à tout gérer, que certaines fois je me surprends à pleurer en regardant le ciel somnoler et les oiseaux siffler
Mais ça veut pas dire que je suis pas douée, j'ai juste énormément de facilité à aimer ce qui m'entoure
(Est ce que c'est mal?)
Je vais me reposer maintenant, penser à la chaleur de ta peau et la douceur de tes mots
Juste quelques instants, si tu le permet
Je veux balader tes peines sur mes pleurs
Balader mes rêves sur tes peurs
Balader mon corps sur ton coeur

-

Et puis y a le doux son de la vie qui nous entoure, le battement d'un énième amour.




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Marie Smorta


C'est le temps qui passe
C'est le temps qui lasse
C'est celui qui blesse
C'est celui qui reste
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J'ai longtemps pensé que c'était moi le problème que la vie était ainsi faite et que le monde entier avait le droit de me chier dessus. J'ai longtemps cru à tous vos mensonges et vos promesses emballées dans du papier cadeau pour ensuite me les jeter en pleine gueule. J'espère que toi aussi t'as mal et que tu chiales quand t'es seul, j'espère que toi aussi t'as cette impression de nausée parfois comme ça sans savoir pourquoi. J'essaye je te jure j'essaye mais je crois qu'au fond c'est même pas toi qui me rend comme ça mais juste la nostalgie de tout ce que j'ai pu ressentir. Je commence même à changer d'air voir d'autres visages pour essayer d'effacer celui de la souffrance et quand j'y pense bon dieu
J'ai besoin de crier que ça va mal qu'en dedans c'est le grand foutoir alors le soir au coin d'un bar un peu pourri je mets à aguicher n'importe qui les yeux rivés sur toi à quelques pas de là. J'attends que tu me voies que tu me remarques et que ça te foute les boules de me voir dans les bras d'un autre con. C'est long, c'est long de t'oublier tu sais.
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Marie Smorta

Ça m’écorche à l’intérieur alors je les ravale
Je les ravale tellement que je m’étouffe
Je me noie
Je baigne toute entière dans ce liquide salé
Elle meurt, elle crève, elle pisse du sang
Elle est belle une fois sur deux, elle est pas là les trois quart du temps
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J’essaye de trouver des mots pour expliquer ce que je ressens
Souvent, y a rien qui vient. J’y réfléchis mais ça reste vide, creux
J’ai l’impression qu’il me manque ce plus pour me sentir mieux
J’hésite à en parler parce que je sais même pas par où commencer
Manque affectif, blessure du cœur
Ça cicatrise pas pis j’ai pas trop confiance en moi
Je me trouve trop maigre pourtant je fais une fixette sur mon poids
Parfois j’ai mal je sais même pas pourquoi
Sans les autres je me sens pas complète
Besoin de mon confort, de mes repères sinon je risque de me perdre
J’ai peur de l’obscurité, peur d’être seule, de l’abandon et de l’inconnu
Je vois noir pourtant je suis rose, c’est très contradictoire j’ai souvent l’impression de jouer un rôle
Je sais qu’au fond j’ai juste besoin d’amour mais il m’a dit d’aller me faire voir
Depuis je crois que j’ai un peu perdu espoir
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J’ai peur que le temps s’arrête
J’ai peur de ne pas avancer
De rester là
Triste, détruite, oubliée
Je ne veux pas sombrer
Je ne veux pas voir, pas sentir
J’ai peur de vivre et de mourir, incomprise
Face à la nuit
Seule
J’ai peur
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Marie Smorta


J’ai toujours voulu m’accepter mais je n’ai jamais su
Pas faute d’avoir essayé, je me suis forcée et entrainée mais rien n’y fait
Je vais vous faire quelques confessions, ça ne peut que me soulager, ma chair sature je vais bientôt me faire saigner
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Je prends tout trop à cœur
J’ai peur, en permanence
Je crois que c’est ça un peu le problème j’accorde trop d’importance à ce qui m’empêche de vivre. Peur de l’abandon, de la solitude, de la critique et du mépris, peur des autres et même de ceux qui m’aiment, peur de pas être assez bien pour qu’on essaye avec moi, peur de vos mots qui parfois peuvent blesser, parfois peuvent mentir et mon dieu ça c’est le pire. Je suis pas dupe et c’est ça qu’est contraignant, j’analyse tout et finalement je suis déçue de beaucoup de gens. Je sais que je suis trop gentille, que beaucoup profitent de moi mais bon c’est pas méchant. Et je te parle même pas du malaise physique que je vis constamment.

C’est donc à ça que rime ma vie, me dire que tout est perdu d’avance mais on sourit ?

S’abimer à la place de s’aimer, se morfondre à la place de rêver
Je me sens oppressée et rabaissée, je sais même plus comment on fait pour respirer
Réapprends- moi, je te revaudrai ça
Promis
Et dans tes silences je retrouve mon souffle et dans tes absences Dans tes absences ? Je m’égare.
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Marie Smorta


Les mots se bousculent dans ma tête comme le fracas incessant des vagues sur les rochers
Les mots me transpercent et me font mal
Coup de poignard en plein cœur
Tons blafards sans lueur
Les nuits se font longues et douloureuses
Mes cernes se creusent superposant les différentes couleurs de la colère
Et là est toute sa beauté, reflétant les milles regards de la rancœur
Et parfois il pleut
Il pleut et le temps s’allonge
Il pleut et toute cette pluie nettoie ma rage
Il pleut et toutes les nuits
Silence.
Toutes les nuits les mots se bousculent
Et dans ma tête
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Vivre pour mourir ou mourir pour exister quand la simple raison de notre vie est de penser à ne plus être. Des questions au coucher du soleil pour terminer au fond du gouffre, bouffé par tes craintes, tes péchés, des absurdités. Mille et une questions que je veux oublier, effacer pour ne plus frémir plus rien sentir. Simples mots débiles qui se suivent pour anéantir une vie.
Douceur de l'automne, le confort est proche, loin des cris et des chaleurs, les pluies d'amour à 6h du matin qui te réveillent, doux comme un sourire, précieux comme un souvenir qu'on fait revivre.
On va pas se mentir, la tristesse est délicate et tellement belle.
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Marie Smorta

C’est bizarre, quand tu me parles ça me fait des trucs dans mon corps c’est agréable assez plaisant mais c’est étrange j’avais jamais ressenti ça avant.
Le mieux c’est quand tu me regardes dans les yeux je peux pas m’empêcher de te fixer et de m’imaginer qu’on est heureux. C’est le retour à la réalité quand tu t’en vas que tu rentres chez toi en me laissant là bah je peux te dire que je le sens passer je me sens vidée.
C’est pas normal que je me trouve anormal puis que je me sente si mal tu sais ? On m’a souvent dit de me concentrer sur le présent d’ailleurs je le répète à tout bout de champ mais.
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Je veux que mes nuits se transforment en soupir
Je veux que tes nuits coulent sur mes lèvres
Dis moi ces mots, ceux qui ne sonnent faux
Ceux qui font des choses dans le ventre et qui te réveillent quand tu t'endors sur tes peurs
C'est plus du sang qui coule dans mes veines c'est de la rancœur et de la haine
Y a que mes craintes pour me tenir compagnie
Y a que quand t'as un verre dans le nez que t'arrives à m'apprécier
Est ce que les sons sonnent faux dans ta tête à toi aussi ou bien c'est juste le rythme de la vie ?
Allez viens donne moi la main qu'on fonce dans un mur tous les deux
Tu verras ça sera bien ça fera rien juste des frissons et un peu de charbon au bord des yeux
Potentiel gâché par un caractère amoché
La promesse d'un souvenir vient mourir sur tes lèvres
Le doux parfum de la tristesse bleue comme la mer
La profondeur des océans, la patience de la tempête
Elle meurt elle crève s'abîme et se déchaîne
à l'agonie se terre et se replie
La carapace est fissurée le grand méchant va arriver
Caresse qui blesse, la chaleur d'une main
Les yeux dénoncent le cœur à honte
Au delà des larmes j'écrirai les mille paroles d'un cœur qui résonne
Déglinguée du bout des doigts
Coup de poignard en plein cœur lame de rasoir puis les pleurs.
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Je déteste la tournure qu'a pris ma vie, ça ressemble plus à rien je me retrouve seule
Totalement repliée sur moi même je sais pas si je suis une bonne personne ou tout simplement un déchet de la société comme y en a à chaque coin de rue
Je sais pas si ma trace sur la terre est indispensable ou si je fais plus de mal que de bien autour de moi
Je déteste chacun de mes gestes et de mes choix pourtant je continue je m'arrête pas.
J’ai honte ? Honte d’écrire ces lignes qui résonnent comme une plainte horrible juste pour montrer que moi aussi je ressens des choses ? (À d’autre)
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Marie Smorta

Avant le beau, avant le toi , avant le nous, après le froid

Il fait noir dehors, il fait noir dedans
Entre quatre murs
Il fait noir dans cette chambre sans fenêtre

Je ne me souviens plus très bien
Les sons de la ville me parviennent, les sons de la vie me parviennent
Mais je ne me souviens plus
L’odeur des vieux livres l’odeur des arbres l’odeur des fleurs et la caresse de tes mains

Et ton souffle dans mon cou

Je suis perdue, les ombres se ressemblent et personne
Personne ne vient
Alors je ne bouge pas je reste caché je ferme les yeux
Et j’oublie encore un peu
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Cher toi,

Je te dédie ces mots que tu ne verras sûrement jamais
J'ai cru mourir plusieurs fois
Le souffle court, le cœur qui tremble, le sentiment que ton corps ne supporte plus et qu’il est temps
J’ai aimé, de la pire manière qu’il soit
J’ai aimé fort et mal, à me torturer l’âme et le corps
J’ai aimé comme on aime quand on ne connait pas l’amour propre
Je te jure, j’en suis persuadée
J’ai aimé comme un enfant qui n’a pas peur des grandes personnes

Mais aujourd’hui j’ai guéri
C’est grâce à moi mais c’est surtout parce que t’es là
Alors je te remercie
Merci de m’avoir ouvert les yeux quand je n’arrivais plus à les ouvrir
Merci de m’aider à guérir
Merci pour ces mots, ces mains, ces caresses et ces chaleurs que tu me fais vivre au quotidien

Promis j’essaie, pour toi je fais l’effort d’aimer correctement
D’aimer doucement, du bout des doigts, du bout du cœur
D’aimer comme on est censé aimer quand on aime vraiment
D’aimer sensiblement
Sensiblement bien


Je t’aime (de la plus belle manière qu'il soit)


-Marie
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