Me voilà lancé dans ce défi de fin d'année !
Loin d'être un spécialiste du poème, dont je découvre ici les différentes techniques, j'espère malgré tout que la lecture de ces petits textes vous sera agréable !

(sans doute que dans ce défi, je ne pourrai malheureusement pas publier un texte chaque jour...)

Je suis nouveau ici, un nouvel écrivain en herbe, je m'essaie à un court texte.
C'est ma toute première publication, je suis ouvert (stressé) à toutes les critiques !

"Mais que racontes-tu, Jeanette ! Laisse moi tranquille ! Je regarde la TV !"
"Mais c'est de l'avenir de ta fille dont on parle, tu as vu ce qu'elle a encore fait au lycée ??"
"Arrête tes bêtises, t'en fais toute une histoire, ton bébé a changé de passion, terminée la gymnastique !"
"Ah oui ? Au moins on n'était pas convoqué quand elle en faisait ! Pfff ca t'arrange bien que sa professeure principale te convoque, gros pervers !"
"Ah ça, je ne vais pas m'en plaindre, t'as vu ce qu'elle propose ? Un vrai pack premium cette nana..."
"Mais comment tu parles ! Un peu de respect !"
"Oh pardon ma chérie, hum hum... Elle a une silhouette à faire briller les constellations de... Bon très bien, tu sais bien que la femme est la ceinture qui tient le pantalon de l'homme !"
"T'es un grand malade toi... Bon, et ta fille, on en fait quoi alors !"
"Ta fille va très bien ! Tu ne vas tout de même pas lui interdire de vivre !"
"Ta fille en vend au lycée ! Tu te rends compte ??"
"Et bien elle est créative, que veux-tu... "
"Créative ? Elle fait ça sous le manteau en plus !"
"C'est sur, qu'avec un manteau par dessus, la pauvre doit mourir de chaud..."
"Mais c'est du folklore ! Ca ne sert à rien ! C'est même dangereux ce genre de commerce !"
"Dangereux ? A part aider l'orphelinat du quartier pour qu'ils passent du bon temps, je ne vois pas non..."


"Papa ? Maman ? C'est quoi ce cirque, pourquoi vous hurlez ??"
"Ta mère est choquée par ta soudaine passion pour les couvertures en laine de yack mexicain..."

"Aaaaaaaaaaah !!!!!!! Où suis-je ? Aidez-moi !!!"
Mon corps est lourd, la pesanteur est si forte sur moi, tout est sombre...
"Aaaaaaaah !! Mais arrêtez !!!!"
Comme un coup sur ma tête, mon crâne résonne...
Je ne me souviens de rien, hier je... Non, c'était ce matin plutôt, mais... Ah oui, j'étais avec lui, le chauve... Mais cette odeur, qu'est-ce que c'est !? Je suis où là ! Tout tremblant, je tente de me redresser, mais des douleurs tiraillent mon dos.
"Pouaaaaaah"
Une odeur pestilentielle me fait m'étouffer dans un haut-le-cœur acide.
Mes yeux sont ouverts, mais mon cerveau n'en crée aucune image, c'est ça de devenir aveugle ?
Mais qu'est-ce qu'on m'a fait, je veux sortir...
Me voilà enfin debout, mes pieds nus glissent sur le sol froid de ce lieu si effrayant de par son mystère...
"Floc floc"
Et voilà mon pied qui baigne dans un liquide indéterminé, je manque de vomir.
Je m'accroche au mur pour ne pas tomber, je le longe, mon crâne douloureux se cogne dans des coins acérés de planche ou de grilles, je n'arrive pas à savoir ce que c'est...
Je tremble, éreinté, mes muscles ne veulent pas répondre de manière coordonnée, je vis un enfer...
Oh, une porte, une poignée, froide, je tremble, je la tourne, j'ouvre, un grincement, une forte lumière, ébloui, je passe le pas de la porte, trop de lumière, la tête tangue, je sens comme un coup contre mon épaule, je vacille, je finis de vomir, je tombe, mes bras bougent à peine pour me retenir, je m'effondre dans un fracas...
Un cri résonne au loin dans ma tête...
"Victooooor !!!"

Il est de ces journées, où le soleil joue à cache-cache avec les nuages, les rayons se mélangeant aux ombres.
Il est de ces journées, où par ma fenêtre, d'un coup mes yeux se plissent emplis de lumière, pour s'ouvrir grands, lorsque la pénombre réapparaît...
Il est de ces journées, où sortir prendre l'air relève du défi tant les gouttes de grisaille viennent recouvrir le sol sans prévenir.
Il est de ces journées, où l'on dit être mal luné, alors qu'en réalité, le monde tombera à nos pieds, docile et malléable.
Il est de ces journées, où dans le miroir, mes cheveux blonds décoiffés se reflètent en une crinière sombre et lisse.
Il est de ces journées, où mon sourire enivrant ira envoûter quelques créatures pour les emmener dans mon monde décousu et anarchique.
Il est de ces journées, où mes yeux brillent d'une lumière inquiétante de mystère, offrant à mon entourage l'effroi ou la passion.
Il est de ces journées, où le pacte réalisé en rêve devient réalité, l'impossible devenant possible, les rêves à porté de main, les cauchemars emportant tout.
Il est de ces journées, où Le Maléfique m'épouse de son emprise dès que l'aube croit, m'offrant alors le pouvoir enivrant du choix exaltant de la vie ou de la mort.

Bref...
Il est de ces journées, où vous seriez inspirés de rester coucher, plutôt de croiser ma... Notre route !

Toc Toc Toc
- Qui est là ?
"A votre avis !"
- Bah, si je demande...
"Mmmmh enfin il n'y a pas cinquante dix-huit mille possibilités !"
- Ah oui ? Et bien... Certainement au moins 12 !
"12, comme les 7 nains ?"
- Vous êtes nain ?
"Pas un des sept en-tout-cas..."
- Le 8ème qu'on ne connaît pas ?
"Ou le 5ème des mousquetaires !"
- Un mousquetaire nain ? Mais voyons, ne me prenez pas pour un imbécile !
"M'enfin qui êtes vous !"
- Mais non ! Vous ! Qui êtes vous, moi, je sais bien qui je suis, je suis chez moi !
"Alors donc vous dites que le fait de savoir où vous êtes indique qui vous êtes ?"
- Et bien ça coule de source !
"Dans ces cas-là, étant là où je me trouve, vous devez bien savoir qui je suis !"
- Laissez moi chercher alors...
"C'est ce que je vous demande depuis le début !"
- Ne soyez pas désagréable !
"Ne me dites pas qui je ne dois pas être !"
- Je souhaite juste savoir qui vous êtes...
"Et bien demandez moi !"
- Mais c'est ce que je fais depuis le début ! Qui êtes vous !
"Vous semblez sur les nerfs, je me demande si j'ai vraiment envie de venir vous voir, et vous, avez-vous envie de me voir ?"
- Mais c'est facile pour vous, vous savez qui je suis, mais comment savoir si je veux vous voir alors que je ne sais pas qui vous êtes !
"Qui vous dis que je sais qui vous êtes !"
- Et bien vous frappez chez moi !
"Et vous en déduisez que je sais où je frappe ?"
- Si vous ne savez pas où vous frappez, alors pourquoi frappez vous !
"Et bien pour savoir qui vous êtes !"
- Il fallait le dire plus tôt ! Enchanté, je suis le Corps !
"Enchanté Corps, je suis l'Esprit !"
- Entrez donc, il est tant que nous travaillons de concert !

Réponse à "Le temps des poètes"

En voilà une histoire, on m'en fait tout un plat !
Sucré, j'en émoustille, acide, on me renvoie.
Allongé et bien ferme, je fais peur à certains,
Pourtant inoffensif, je ne veux que du bien.
Petit ou bien énorme, est-ce la taille qui compte ?
Souvent bien conservé, de la cave on me monte.
Je renferme un nectar, faut pas trop m'agiter,
Et oui je suis fragile, faut pas me faire tomber.
On parle de mon cul, car souvent il est creux,
Mais la décence impose, qu'on me chapeaute un peu.
On se ressemble toutes, mais chacune est unique.
Interdite aux plus jeunes, et voilà qu'on me pique.
Je peux toujours servir, j'ai même plusieurs casquettes.
Je suis bien agrippé, faudrait pas qu'on me jette.
Une fois toute bien vidée, je vais changer de forme,
Et oui tout feu tout flamme, on me fusionne difforme.
Pour me remodeler, m'enlever ma mémoire,
Mais ça voyons madame, c'est une nouvelle histoire !

Je me pose la question...

JC : Tu ne trouves pas qu'il a pris la grosse tête celui-là ?
JP : Oh pas tant que ça, il a toujours le même bonnet !
JC : C'est pas faute d'avoir du blé depuis qu'il a réussi !
JP : Ah bon, il est blatier ? Je croyais qu'il avait réussi dans l'immobilier...
JC : Ce qui est sur, c'est qu'il ne met pas tous ses oeufs dans le même panier !
JP : Depuis quand il a des poules celui-là ??
JC : Je ne pense pas qu'il en ait, j'en mettrai ma main au feu.
JP : Oh t'es sûr ? Prends un bol d'eau quand même, tu risques de te brûler...
JC : Oh ne t'emballe pas, il n'y a pas le feu !
JP : Alors comment veux tu y mettre ta main s'il n'y en a pas !
JC : Laisse ma main tranquille, il faut garder les pieds sur terre...
JP : Pourtant, quand tu sautes, tu les gardes pas beaucoup par terre !
JC : Tu vas me casser les pieds longtemps ??
JP : La main au feu, le pied cassé, tu vas finir estropié toi !
JC : Ne monte pas sur tes grands chevaux, tu vas vite en besogne...
JP : D'une je ne suis pas cavalière, de deux, c'est bien la première fois qu'on me dit que je vais vite !
JC : C'est sûr que t'es pas du genre à mettre la charrue avant les boeufs...
JP : Des poules, des chevaux, des boeufs... Tu vis à la campagne non ?
JC : Non non, pas loin d'ici, d'ailleurs, je dois te laisser, je vais me mettre sur mon 31 !
JP : Ah déjà ? Bonne année alors !

Mon esprit parfois, s'évade...
Mes doigts alors, glissent sur le clavier...
Mes yeux ensuite, découvrent un texte...

Ils sortent de chez eux,
Eblouis dans leurs yeux,
Le soleil se levant,
Le soleil si puissant.

Sur le chemin ils marchent,
Derrière le patriarche,
Allant au potager,
Chercher de quoi manger.

L'horizon est bien loin,
Se dessinant au coin,
De ce mur insolant,
Si haut et si brûlant !

Mon Dieu il y a foule,
Attention à la poule,
Qui les regarde marcher,
Jalouse de liberté.

C'est bien disciplinée,
Que la communauté,
Dans un concert muet,
Là-bas se baladait.

Et voilà cet enfant,
Avec ses yeux si grands,
Posant son petit pied,
Sur ce gros tas de terre,
Sur cette fourmilière !